BioSeal est un code-barres 2D permettant à la fois de sécuriser les données clés d’un document physique ou numérique et d’identifier par la biométrie le propriétaire du document.
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France Cybersecurity, qui promeut les solutions de cybersécurité françaises à l’international, a délivré son label à la solution BioSeal de la PME grenobloise id3 Technologies.
BioSeal est le fruit d’un codéveloppement avec la société française Advanced Track & Trace, l’un des acteurs de référence de la sécurité pour la protection des marques et la sécurité des identités et des données.
id3 Technologies, dirigée part Jean-Louis Revol, est en capacité de lancer son offre dans le monde entier. Une « solution pas chère qui s’exonère de la nécessité d’utiliser des puces ». Plus précisément, BioSeal est un code-barres 2D permettant à la fois de sécuriser les données clés d’un document physique ou numérique et d’identifier par la biométrie le propriétaire du document. Son utilisation permet de s’assurer de la validité des documents et de lutter contre la contrefaçon (certificats médicaux, attestation de déplacement…) lors d’un contrôle et confirmer l’identification du porteur grâce à la reconnaissance faciale.
BioSeal peut être facilement généré lors de la délivrance du document (impression ou numérisation) et « il est également lisible avec un simple smartphone ou scanner au même titre qu’un QRcode », indique-t-on du côté de Grenoble.
Du côté des taxis de Brazzaville
Emportée par la tourmente du Covid-19, la société du Fontanil-Cornillon a manqué d’un cheveu un très gros marché sur le créneau du e-learning et de l’authentification des diplômes. Mais d’autres acteurs s’intéressent à cette solution, comme Brazzaville en République du Congo où les taxis officiels veulent se doter d’une appli de sécurisation des courses. Dans un pays d’Asie cette fois, l’entreprise discute pour intégrer BioSeal sur le marché des armes à feu et assainir la délivrance des ports d’armes.
Sur le plan financier, id3 propose un système peu gourmand mais très rémunérateur sur le long terme. « Nous sommes rémunérés à hauteur de quelques centimes pour chaque opération de contrôle ou d’identification. » Une fois le « pipe » installé, ce sont plusieurs millions d’euros qui seraient générés chaque année.
En 2019, id3 Technologies a réalisé un chiffre d'affaires de 4,1 millions d'euros avec 42 personnes.
Cet article a été publié dans le numéro 2418 de Bref Eco.