Nabl a développé une appli de notation des magasins intégrée à des tablettes que les commerçants positionnent sur leur point de vente.
Après avoir déjà participé au Metro accelerator Techstars en 2017 à Berlin, la start-up lyonnaise Nabl, qui propose un outil de récolte, de gestion et de diffusion de la satisfaction client, a été choisie pour participer à l’édition 2018 d’Impact USA 2018.
Porté par Bpifrance et Business France, ce programme d’accélération aux États-Unis va lui permettre de rester dix semaines dans la Silicon Valley en Californie pour développer son réseau. « Nous souhaitons nous implanter sur le marché américain très rapidement. C’est un pays où la satisfaction client est partout et où elle n’a pas encore été digitalisée. Nous avons donc une carte à jouer », assure Yannick Namia, fondateur de Nabl.
« Nous allons continuer notre développement en France et en Europe quoiqu’il arrive. Mais d’ici 6 mois à 2 ans, en fonction des avancées et de la tendance observée pendant le programme, nous ouvrirons un ou plusieurs bureaux aux Etats-Unis. »
Le digital au service de la satisfaction du client
La solution développée par Nabl est assez simple : des outils sont disposés dans des lieux de vente partenaires pour permettre aux personnes présentes de donner leur avis sur leur expérience. Ces outils sont tout simplement des tablettes équipées du logiciel Nabl (l’application est également disponible sur mobile). Ces avis sont ensuite envoyés sur une interface où il est possible de les gérer et même de répondre aux clients. Puis, selon les envies, il est possible d’afficher ces avis sur la vitrine du lieu de vente. Enfin, la moyenne des notes laissées est indexée sur les recherches Google.
Doublement d'effectif envisagé pour fin 2018
Afin de poursuivre son développement et recruter, Nabl envisage de réaliser une levée de fonds ces prochains mois : de 12 salariés actuellement (avec un chiffre d'affaires de 120.000 euros en 2017), la société espère pouvoir doubler le nombre de ses collaborateurs et passer à 25 personnes à la fin de l’année.
Cet article a été publié dans le numéro 2330 de Bref Eco.