Evolution Consulting et le Conseil départemental de la Haute-Savoie ont été distingués par un Prix Blaise Pascal saluant l’association d’un traceur de géolocalisation et d’un service de téléassistance.

Fondée en 2010, la société Evolution Consulting (Seyssel) a développé un mini-traceur doté d’une grande autonomie, entièrement étanche et paramétrable à l’infini. L’alerte est donnée uniquement en cas de situation inhabituelle par rapport à des scénarios sur-mesure (tranche horaire, vitesse, mouvement ou non, etc.).

Pour mieux s’adapter aux différents marchés de la géolocalisation, elle développe plusieurs solutions : bracelet d’autonomie (Inetmedical) pour les personnes souffrant de troubles cognitifs, boîtiers (Inetlock) pour protéger les biens et les personnes (Inet-people). Inetis fonctionne avec un logiciel dédié (Inetis-Os) qui permet un contrôle à distance du mini-traceur.

Des brevets déposés en France, en Europe et aux Etats-Unis

Trois années de R&D conduites avec le CEA Leti et 2,5 millions d’euros d’investissements ont été nécessaires pour aboutir à la conception de ce mini-traceur qui fait l’objet de deux brevets, déposés en France, en Europe et aux Etats-Unis. « Nous allons profiter de ces brevets pour étoffer notre offre et proposer une gamme complète de solutions », annonce François Foschia, cofondateur avec Karine Verne. Une première levée de fonds (600.000 euros) a été réalisée fin 2015 par la société pour financer la production de 5.000 produits. Un deuxième tour de table de 300.000 euros a été bouclé en septembre 2016 pour booster la commercialisation.

Bientôt, un traceur connecté grand format

Adossée à de petits actionnaires privés, Evolution Consulting se charge de la conception et de la commercialisation mais confie l’assemblage à une société, Arvelec (Marignier). Des partenariats de revente ont déjà été signés avec des sociétés comme Securitas, La Mutualité française de l’Ain, etc. En parallèle, la production d’un traceur connecté grand format, pour la protection des biens, est lancée.

Cet article a été publié dans le numéro 2280 de Bref Eco.