Elisa Jourdre et William Roquier dirigent la start-up Foodprint.
Quelle est l'empreinte carbone du repas que l'on vient de prendre ? La start-up grenobloise Foodprint propose aux restaurateurs un outil pour la connaître et donc la réduire.
William Roquier est un jeune Grenoblois qui veut s’engager pour la protection de l’environnement et, plus précisément, pour une alimentation respectueuse de la planète et du vivant. Étudiant en ingénierie de l’énergie électrique à Grenoble INP - Ense3 entre 2018 et 2020, il a participé au lancement d’une expérience au sein de la cantine du campus gérée par le Crous de Grenoble visant à calculer le coût en carbone de chaque assiette. Depuis 2020, le concept appelé « Foodprint » est utilisé et expérimenté dans d’autres restaurants. Début 2022, William est rejoint par Elisa Jourdre en qualité de dirigeante de Foodprint.
Deux services proposés
Foodprint propose aujourd'hui deux services. Le premier consiste à établir l’empreinte carbone des menus proposés, dans les restaurants, en affichant les résultats sur un écran grâce à un logiciel. Le deuxième volet concerne des formations et des ateliers destinés aux entreprises et professionnels de la restauration.
La start-up espère diminuer d’au moins 15 % les émissions de gaz à effet de serre liés la restauration et accompagner des structures sur le territoire national, en visant particulièrement les restaurants commerciaux.
Cet article a été publié dans le numéro 2522 de Bref Eco.