Une application Koboo est déjà en ligne avec plusieurs possibilités.
Koboo
La start-up implantée à Clermont-Ferrand est sortie du salon VivaTech 2018 gonflée à bloc, et pour cause, ses fondateurs pensent avoir rencontré les bonnes personnes pour son développement.
C'est la ministre des Transports Elisabeth Borne qui est venue à sa rencontre lors de cet événement. Un intérêt qui a enthousiasmé le directeur général associé Nicolas Roussel : « La ministre s'est montrée très intéressée par notre technologie. Pour nous, c’est une étape supplémentaire dans notre développement ! »
Si la ministre a eu un si grand intérêt pour Koboo, c'est que la start-up se veut innovante dans le secteur du transport cycliste. En effet, les associés souhaitent offrir un « Vélib » amélioré et accessible dans une France « où l'offre de location de vélos n'est pas assez développée » poursuit l'entreprise dans un communiqué.
Une application sur smartphone
Deux innovations ont déjà été créées par Koboo. La première est une application sur smartphone sortie il y a quelques mois, qui permet de payer la location et la caution, déverrouiller le cadenas entravant le deux-roues et suivre le parcours du vélo grâce au GPS. Ce dernier renseigne sur les sites touristiques locaux pour valoriser le patrimoine.
La deuxième est une innovation d'usage : la possibilité d'adapter le dispositif à n'importe quel parc de vélos traditionnels et électriques. Cela permettra de déployer « la solution vélos libre-service à tous les territoires et toutes les structures, quels que soient leur taille ou leur usage ». Le but maintenant est de toucher quelque 10.000 vélos d'ici trois ans.
Des recrutements pour la fin d'année
La start-up, qui espère lever des fonds entre décembre et avril prochain, mise sur un chiffre d'affaires compris entre 150.000 et 250.000 euros en 2018. Des recrutements de trois ou quatre commerciaux et développeurs devraient avoir lieu à partir d'octobre pour épauler les cinq collaborateurs présents chez Koboo.