CGVL développe depuis quelques mois une activité "vrac" est s'est dotée de bennes pour les TP et les céréales.
Confrontée à une stagnation de l'activité transport et à l’abandon de certains contrats de location, la société CGVL se développe en tant que bureau d’études et dans la location de bennes pour le vrac.
Les ambitions de François Bataillard, qui a repris la CGVL en 2015, n’ont pas trouvé toute la concrétisation qu’il espérait. Spécialisée initialement dans la location de véhicules industriels avec chauffeur, la CGVL s’est mise à développer une activité de transport et devait s’étendre également dans la logistique tout en s’internationalisant. L’entreprise a finalement stagné en 2017 sur l’activité transport; et reporté ses projets logistiques et internationaux. Le chiffre d’affaires est passé de 47 à 38 millions d’euros entre 2016 et 2017.
Nouvelle stratégie
Elle a donc en partie changé de stratégie. Elle a tout d’abord créé un bureau d’études qui se déplace chez les clients pour analyser les flux de transport et les optimiser. Depuis un mois, elle a également lancé une activité « vrac ». Il s’agit de la location de bennes avec chauffeur dans le monde des travaux public et dans celui des céréales. Les premiers contrats concernent le chantier du métro du Grand Paris mais l’activité devrait être développée dans toute la France. D’ici la fin de l’année, CGVL disposera déjà d’une vingtaine de bennes.
Parallèlement, pour ses activités traditionnelles, CGVL annonce s’être recentrée sur les clients industriels et avoir lancé une offensive commerciale dans l’ouest de la France.
Des investissements conséquents
L’entreprise de Feyzin, qui a beaucoup investi ces dernières années en informatique (400.000 euros) et qui acheté pour 10 millions d’euros de matériel cette année, prévoit de revenir à un chiffre d’affaires de 46 millions d’euros pour 2018.