A partir du mois de mai prochain, Aegan Airlines opérera depuis Lyon-Saint Exupéry, neuf vols hebdomadaires vers les îles grecques.
Aegean Airlines parie sur une reprise rapide du trafic touristique à destination de la Grèce à partir de l’été 2021. La compagnie va diversifier ses aéroports, en ajoutant en particulier la desserte de trois nouvelles îles. Deux d’entre elles, Mykonos et Corfou, s’ajouteront à Héraklion (Crète) et à Rhodes, au départ de Lyon.
Depuis la reprise d’Olympic Air, en 2013, et son intégration à la « Star Alliance », dès 2010, Aegean Airlines s’est imposée comme la compagnie de référence sur la Grèce continentale et ses îles. Afin de soutenir la reprise rapide de l’industrie touristique attendue pour la saison estivale 2021, la compagnie a reçu l’aide du gouvernement grec. Outre Athènes, elle va rendre accessible sept aéroports régionaux grecs. Aux côtés de Thessalonique, Héraklion, La Canée et Rhodes, trois nouvelles îles seront proposées : Corfu, Mykonos et Santorin, avec au total 65 lignes régulières internationales hebdomadaires auxquelles s’ajouteront une cinquantaine de vols charters. Une offre accessible depuis la France, de huit aéroports.
Neuf vols hebdomadaires vers les îles grecques
A partir du mois de mai prochain, Aegan Airlines opérera depuis Lyon-Saint Exupéry, neuf vols hebdomadaires vers les îles grecques (3 vers Héraklion, 2 vers Rhodes, 2 vers Mykonos et 2 vers Corfou). Cette stratégie de croissance de l’offre insulaire correspond à l’évolution de la demande observée depuis le début de la pandémie : « les visiteurs séjournent plus longtemps sur une même destination, plutôt que d’en enchaîner plusieurs au cours d’un même voyage », note un représentant de la compagnie.
Recapitalisation de la compagnie
Après une perte de 64 % de son chiffre d’affaires au premier semestre 2020, Aegean Airlines n’a pu assurer ensuite que 50 % de ses vols au mois d’août (une période habituelle de pointe) conduisant à des pertes cumulées de 73 millions d'euros au troisième trimestre. C’est pour cette raison que le gouvernement grec a annoncé, fin novembre, l’injection de 120 millions d’euros dans le capital de cette société privée, ce qui correspond approximativement à 10 % de son chiffre d’affaires. Les actionnaires injecteront quant à eux 60 millions d’euros. Mais, comme pour d’autres compagnies concernées par des mesures similaires, ce plan doit obtenir l’aval des autorités européennes.