Créée en décembre 2020 à Dardilly (Rhône), la société Wesk propose de petits véhicules électriques d’autopartage en free floating sous la marque Shaary. Son premier contrat vient d'être signé à Marseille.

La contrainte majeure des véhicules électriques, notamment pour l’autopartage, réside dans la nécessaire utilisation d’une borne de recharge, obligeant l’utilisateur à se garer sur une place désignée. La société Wesk, dirigée par Christophe Sapet (ex-Infogrames, Infonie et Navya) et Henri Coron (ex-Navya) se propose de couper le cordon ! L’idée est d’utiliser une batterie amovible qu’un opérateur peut venir remplacer quand cela est nécessaire.

Pour concrétiser le projet, il était nécessaire de disposer d’une batterie de faible encombrement. Et par voie de conséquence d’une toute petite voiture. Les petits formats correspondant aux besoins citadins, la quadrature du cercle semble bien atteinte. Wesk a donc trouvé le fabricant capable de réaliser un tel véhicule (deux places et un coffre de 300 litres tout de même). Elle a levé 3 millions d’euros au printemps dernier et commercialise maintenant son projet.

Paiement à la minute, stationnement libre

Wesk, qui affiche aujourd’hui un effectif de 25 personnes, propose ses microvéhicules à des entreprises. Mais, sous la marque Shaary, elle propose aussi aux collectivités de les mettre à disposition du public. Et c’est à Marseille que Wesk a signé son premier contrat. Ainsi, depuis le 24 janvier, une flotte de 50 véhicules électriques est disponible dans le centre-ville de la cité phocéenne. Les utilisateurs disposent d’une application mobile et d’un service sans abonnement puisque la tarification est effectuée à la minute, à l’heure ou à la journée (1,5 euro de déverrouillage + 0,32 cts d'euros la mn ou 15 euros l’heure ou 45 euros la journée), sans contrainte de chargement ni de stationnement.

Wesk indique que son service Shaary sera déployé dans d’autres villes françaises très bientôt.