Le fabricant de roulements annécien NTN SNR Europe lance son premier appel à projets en direction des start-up et jeunes entreprises innovantes principalement implantées en Auvergne-Rhône-Alpes.

L’opération de NTN SNR Europe est conduite avec Alp Valley et WeSprint, deux structures portées par des entrepreneurs pour identifier et soutenir les jeunes pousses en phase d’accélération. « Nous misons depuis plusieurs années sur l’innovation ouverte au travers, notamment, de preuves de concept. Les retours d’expérience démontrent bien notre complémentarité avec de jeunes sociétés, plus agiles mais qui manquent souvent de moyens. Nous voulons passer la vitesse supérieure, organiser davantage une démarche qui reposait jusque-là plutôt sur des opportunités et des rencontres », souligne Christophe Nicot, vice-président de NTN SNR Europe, chargé de l’innovation, de la recherche et du développement. Avec ce programme, le fabricant de roulements met son expertise, ses ressources et l’ensemble de son écosystème au service d’entreprises innovantes qui doivent finaliser l’industrialisation et la commercialisation de leur projet.

De nouveaux produits et services

Son ambition est de favoriser l’émergence de nouveaux produits ou services et d’accélérer sa mutation en matière de RSE. Elle est aussi de renforcer son ancrage sur le territoire et auprès de ses acteurs économiques. Les cinq start-up qu’il accompagne déjà sont spécialisées dans les secteurs de la mobilité, du digital et des énergies vertes. Les accords discutés avec chacune varient en fonction des besoins et des enjeux.

« Notre objectif n’est pas d’entrer au capital ou de nous substituer à la start-up mais plutôt de nous positionner comme un partenaire sous-traitant. Nous intervenons dans un cadre souple au travers d’un contrat d’études envisageant les diverses hypothèses en présence », poursuit Christophe Nicot.

Une équipe d’une vingtaine de collaborateurs de NTN SNR est mobilisée autour de ce programme, avec la possibilité de faire appel aux 400 personnes du service R & D, voire à d’autres compétences touchant par exemple à la propriété industrielle, la technique ou la mise sur le marché. L’appel à projets devrait être renouvelé sur trois ans et permettre de retenir entre deux et cinq entreprises innovantes par année.

Cet article a été publié dans le numéro 2504 de Bref Eco.