En plus de son site (et siège) dans le Beaujolais, Segepo compte cinq autres unités de production.
Spécialisé dans l’usinage et le décolletage, le groupe Segepo, qui compte six sites de production dont quatre en Rhône-Alpes (Saint-Lager dans le Beaujolais, Châtillon-sur-Chalaronne dans l’Ain, et Apprieu et Grenoble tous deux en Isère), un en Pologne (100 personnes) et une petite unité d’une quinzaine de personnes en Turquie, a réalisé une belle croissance l’an dernier.
« De 37 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2016, nous sommes passés à 42 millions d’euros en 2017, avec 250 personnes, sans compter les intérimaires », souligne Laurent Pradel, le directeur commercial. Pour lui, cette hausse résulte à la fois « de la bonne vitalité de nos clients, et de nouveaux projets que nous avons décrochés ».
Difficultés de recrutements notamment sur les métiers techniques
Pour ce groupe créé dans les années soixante par Georges Pomeret, particulièrement actif sur quatre marchés (automobile, énergies électriques, énergies des fluides, poids lourds et TP), « 2018 commence également fort », assure son directeur commercial qui table sur une progression de 7 à 10 % du chiffre d’affaires, avec une dizaine d’embauches à la clé. « Mais comme beaucoup dans l’industrie, nous nous heurtons à des difficultés de recrutements notamment sur les métiers techniques », indique Laurent Pradel, dont la société assure la montée en compétences des salariés grâce à la formation interne.
Cap sur les Etats-Unis
D’ici fin 2018, Segepo, qui réalise 40 % de son chiffre d’affaires en direct à l’export en Europe, voudrait finaliser une croissance externe aux Etats-Unis. « Nous sommes sur plusieurs pistes. L’idée est d’acquérir une société à taille humaine, et d’avoir un pied-à-terre pour attaquer ce marché qui est énorme », explique Laurent Pradel.
En 2018, il s’agira aussi de poursuivre les investissements machines et les agrandissements de sites : « Nous avons prévu des extensions de plusieurs centaines de m² à Apprieu et à Saint-Lager, et nous venons notamment de finir une extension en Pologne. »
Depuis fin 2015, Segepo est détenu à 60 % par la société d’investissement Dentressangle Initiatives, à 30 % par Philippe Chapeaux, actuel président arrivé en 1995 ; les 10 % restants se partageant entre des cadres.
Cet article a été publié dans le numéro 2331 de Bref Eco.