Henri Giscard d'Estaing, président du Club Med.
JFB
Alors que l'hôtellerie traditionnelle française, en proie à une conjoncture défavorable et à la montée de la consommation collaborative, traverse une passe difficile, le Club Med affiche, notamment dans ses installations de montagne, une santé insolente.
Le voyagiste va en profiter pour y investir à raison d'un nouveau village chaque hiver jusqu'en 2020. Interrogé à l'occasion du lancement de la troisième édition du Printemps du Ski, qui vient de se dérouler au Club Med de Peisey-Vallandry (Savoie), Henri Giscard d'Estaing, son président, a annoncé des éléments d'activité plutôt très satisfaisants : « Pour le mois d'avril 2017, le niveau des réservations est en hausse de 20 % par rapport à avril 2016, et à date, les réservations sur l'ensemble de la saison d'hiver sont en progression de 30 % », a-t-il précisé.
On note une croissance à deux chiffres des clients canadiens
Une fréquentation qui arrive même en provenance de marchés très impactés par la situation internationale. En dehors des clientèles européennes traditionnelles, « on note une croissance à deux chiffres des clients canadiens et une croissance certes plus faible de celle en provenance des Etats-Unis », ajoute Xavier Le Guillermic, directeur de la stratégie en montagne du Club Med.
Deux projets déjà bouclés
A ce jour, deux projets sont bouclés : celui de Samoëns, qui ouvrira en fin d'année, et celui des Arcs 1600, à la fin de l'année prochaine. Mais d'autres sont dans les tiroirs.
Aujourd'hui, le Club Med dispose d'une vingtaine d'implantations dans les Alpes (dont 16 en France), deux au Japon et deux en Chine. Sur 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel, la montagne représente aujourd'hui 20 % du total, une part qui devrait se situer à moyen terme autour de 25 %.