Chacune des divisions de Sidas dispose désormais de son propre bâtiment de stockage.
Le fabricant de matériel et de chaussures orthopédiques pour le sport et le médical, Sidas, renforce ses moyens logistiques. Il inaugurera prochainement un nouveau bâtiment de 4.800 m² sur son site de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, où étaient déjà regroupés son unité de production, son stock et son centre de R & D.
« Chacune des deux divisions du groupe dispose désormais de son propre bâtiment de façon à gagner en efficacité et en ergonomie pour nos salariés », indique Benjamin Martin, chef de marché médical. Avec 80 employés, ce site est aujourd’hui le plus important du groupe voironnais.
Le ski et le médical
Créée en 1975 par trois moniteurs de ski aux pieds endoloris, Sidas s’est d’abord développée sur le créneau des semelles et chaussons de confort prêts à l’emploi pour la pratique du ski. Elle s’est par la suite diversifiée dans le matériel médical pour podologues, avec la création, sous la marque Podiatech, d’un concept de semelles orthopédiques en kit, dont les praticiens peuvent assembler les différents éléments en fonction des mesures et des pathologies de leurs patients.
Depuis cinq ans, elle propose en outre toute une offre d’équipements et matériels pour les cabinets de pédicurie. Reprise en 2003 par ses cadres dirigeants - Jean-Pierre Delangle, François Duvillard et Thierry Ravillion - l’entreprise réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires similaire (non communiqué) dans chacune de ses deux branches, toutes deux en forte croissance.
L’activité ski stagne, alors que (...) les loisirs outdoor sont en forte croissance
Côté sport, « jusqu’à cinq ans en arrière, l’essentiel de notre chiffre d’affaires était réalisé en hiver, mais aujourd’hui, la saison estivale a tendance à prendre le dessus : l’activité ski stagne, alors que la randonnée, le running et les loisirs outdoor sont en forte croissance », précise Yann Fournier, responsable marketing. Côté médical, « notre développement sur les marchés étrangers est très lié au paysage médical et aux systèmes de remboursement en vigueur dans les pays concernés », explique Benjamin Martin. De fait, Sidas s’est fortement internationalisée et compte désormais neuf filiales dans le monde. Avec un effectif de 120 personnes, ses produits, pour l’essentiel fabriqués en France, sont ainsi distribués dans 40 pays, vendus à 75 % à l’export.
Cet article a été publié dans le numéro 2305 de Bref Eco.