Heasy a déjà été adopté par E.Leclerc, Keolis et Total.
D.Jacquemin
Ce lundi avait lieu la deuxième édition du Digital Summit organisée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes avec, comme thème, la transformation numérique des entreprises. Nous sommes allés à la rencontre de trois start-up de la robotique.
Hease Robotics est aux anges. L'entreprise villeurbannaise voit son petit robot Heasy adopté par E.Leclerc, Keolis et, depuis décembre, par une station-service Total. Les retours d'utilisateurs sont en tout cas unanimes : « Il est bien plus facile de venir interagir avec Heasy qu'avec une borne fixe ».
Ce premier propose d'ailleurs une façon ludique d'accueillir et de renseigner le public, et va bientôt s'attaquer aux grands lieux de passage : « Nous espérons investir des aéroports et des gares », ambitionne Olivia Revol, responsable de l'événementiel dans l'entreprise rhodanienne.
Hoomano donne vie aux robots
Si Hease Robotics gère aussi bien du hardware que du software, Hoomano s'occupe, elle, de donner une intelligence à ces robots. Et ils sont nombreux : le désormais célèbre Pepper, Nao, Ejini ou encore Jibo, tous ont été boostés par une intelligence artificielle provenant de la société lyonnaise qui a signé un partenariat avec Softbank Robotics.
Le futur maintenant pour Hoomano, qui compte 24 collaborateurs en France, c'est l'Asie et le Japon. Un pays extrêmement porté sur la robotique et donc un marché très porteur pour pouvoir évoluer de manière exponentielle et démontrer tout le savoir-faire français à l'étranger.
Soyez au travail depuis chez vous avec Awabot
Et si Hoomano a besoin de faire une réunion avec ses collaborateurs à Tokyo, ils pourraient tous être présents dans la même pièce grâce à Awabot, entreprise lyonnaise fondée en 2011 et qui s'est spécialisé dans les robots de téléprésence mobile.
Avec la présentation lors de ce Digital Summit du Beam Pro qui devrait voir sa surface d'écran tripler de taille dans les prochains mois, ils ont prouvé qu'ils pouvaient aller au-delà du domaine du travail. Avec des possibilités au niveau santé et social pour l'association « make a wish » notamment, ainsi que dans l'éducation, avec la possibilité pour certains élèves d'avoir des cours avec les meilleurs professeurs même à l'autre bout de la planète. Une manière de rappeler que le but des nouvelles technologies est de rapprocher les gens, où qu'ils soient.