Laurent Wauquiez : "L’Etat n’a pas mobilisé, en 2017, les financements nécessaires, malgré ses engagements."
En ce début décembre, la ligne entre Firminy et Le Puy-en-Velay vient d'être réouverte au trafic ferroviaire, après plus d'un an de travaux. C'est, pour le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, un signe fort de son « implication pour la sauvegarde des petites lignes ».
A son arrivée à la tête de l’exécutif régional, Laurent Wauquiez n’avait pas manqué de faire le constat que, sur le millier de kilomètres de petites lignes menacées du réseau ferré TER, les deux tiers l’étaient sur la partie auvergnate.
Le plan de sauvegarde quinquennal, présenté il y a tout juste un an, portait sur un investissement lancé dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région (CPER) d’un montant de 264 millions d’euros, dont 111 millions d’euros amenés par Auvergne-Rhône-Alpes.
750 voyageurs quotidiens entre Saint-Etienne et Le Puy-en-Velay
Un premier point vient d’être effectué, à l’occasion de la livraison du tronçon entre Saint-Etienne et Le Puy-en-Velay. Aujourd’hui, ce sont 750 voyageurs par jour qui peuvent en profiter et reprendre le chemin du rail, après un an de transports routiers de substitution. Au-delà de cette ligne, le conseil régional assure qu’à la fin de cette année, un tiers du plan de sauvetage des lignes menacées sera engagé.
L’Etat ne respecte pas ses engagements
Cependant, note Laurent Wauquiez, « comme l’Etat n’a pas mobilisé, en 2017, les financements nécessaires, malgré ses engagements, la Région assumera de manière exceptionnelle la part de l’Etat ». Ainsi, le Conseil régional financera à hauteur de 95 % les travaux pour les lignes Saint-Georges-d’Aurac/Le Puy-en-Velay et Issoire, d’une part, et Montbrison/Saint-Etienne, d’autre part.
Les deux Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie injecteront, en outre, 3,5 millions d’euros pour défendre la ligne de l’Aubrac, notamment pour assurer la desserte de fret pour l'usine Arcelor-Mittal de Saint-Chély-d'Apcher (Lozère).