Emeline Baume, VP de la Métropole de Lyon, a présenté la nouvelle plateforme d'évaluation d'impacts destinée aux entreprises.
Bruno Mortgat
A l’occasion du salon Pollutec, la Métropole de Lyon a présenté un outil de mesure d'impacts à destination des entreprises.
Ce nouvel outil, dont la réalisation a été confiée à l’entreprise lyonnaise Gen’éthic, spécialisée en diagnostic RSE, permettra aux entreprises d’évaluer leurs impacts sociaux et environnementaux sur le territoire de la Métropole, d’identifier des axes d’amélioration et de suivre leurs progrès dans le temps.
En se connectant à la plateforme https://grandlyon.gen-ethic.com/register, l’entreprise répond à un questionnaire d’évaluation de quatre impacts : « inclusion et justice sociale », « soutenabilité économique », « viabilité environnementale », « santé et bien-être au travail », et de deux leviers : « gouvernance et coopérations » et « activité à impact positif ».
En fonction de ses réponses, l’entreprise obtient un score pour chaque impact et levier, ainsi qu’un score global sur 100. Des axes d’améliorations et solutions lui sont ensuite recommandés.
Cette démarche nous a apporté la transparence indispensable sur les pratiques de notre organisation
Une vingtaine d’entreprises du territoire ont été associées aux phases de coconception et de tests de l’outil, parmi lesquelles Boiron, Suez, Veolia, Orange, Keolis, Egis, EDF, Ecotone, Apicil ou encore Ninkasi.
« Cette démarche nous a apporté la transparence indispensable sur les pratiques de notre organisation, suite à l’audit de nos actions RSE par Gen'Ethic. La plateforme nous a permis de structurer notre information et nous avons pu identifier rapidement des marges de progression et affiner nos indicateurs », indique Christophe Fargier, président du Groupe Ninkasi.
Ainsi testée depuis un an, la plateforme s'est montrée adaptée à toute taille d'entreprises (grandes entreprises, ETI, PME et TPE) et à tout type d’activité (industrie ou services). Des améliorations et des grilles sectorielles (chimie, énergie, agroalimentaire) vont néanmoins être intégrées.