La commercialisation du dispositif médical antidouleur actiTEN de Sublimed devait démarrer en avril 2017.

La société installée à Moirans et dirigée par Nicolas Karst, cofondateur aux côtés de Simon Perraud et Jean-Pierre Alibeu, annonce avoir obtenu le fameux marquage CE qui lance le processus de vente pour son dispositif médical remboursé de classe IIa.

Pour rappel, l’offre de Sublimed fait partie de la famille des dispositifs de neurostimulation transcutanée, les TENS. Le système développé se présente sous la forme d’un boîtier miniaturisé et flexible à placer directement sur le corps, piloté sans fil par smartphone grâce à une application dédiée.

Objectif : 50 à 60.000 unités vendues par an

Sublimed vise un marché de la TENS qui s’élève aujourd’hui à plus de 900 millions de dollars dans le monde. La première étape de commercialisation du produit en France et dans plusieurs pays européens est donc lancée avec un premier objectif de chiffre d’affaires cette année fixé à 650.000 euros.

« Pour 2019 et 2020, nous sommes beaucoup plus ambitieux », précise Nicolas Karst. Une équipe de visiteurs médicaux a entamé depuis plusieurs mois la tournée des centres médicaux antidouleur en France qui sont les premiers prescripteurs d’actiTEN. Une quarantaine d’entre eux est déjà prête à envoyer leurs patients chez les pharmaciens. « Cette année, nous aurons besoin de quelques milliers d'unités de notre boîtier, mais à terme, si nous arrivons à en vendre 50.000 ou 60.000, ce sera très bien. »

Recherche de financements

Sublimed, qui avait réuni 700.000 euros en 2016 autour de son projet, dispose de la surface financière nécessaire à son déploiement en France et en Europe. Mais ses dirigeants veulent accélérer la mise sur le marché d’actiTEN et lorgne sur les Etats-Unis. La medtech travaille de ce fait à une seconde levée de fonds. Elle cherche 2 millions d’euros en equity pour près d’un million en lignes de crédits bancaires avec un bouclage programmé pour la fin 2018. Pour rappel, Sublimed avait reçu un trophée Bref Eco de l’innovation en 2016.

Cet article a été publié dans le numéro 2320 de Bref Eco.