Latifa Dahri-Correia, directrice opérationnelle et Jean-Christophe Cejka, fondateur.
La société Medae a créé une appli mobile qui se veut « un véritable copilote » des professionnels de santé en situation d'urgence.
« En situation de stress, chacun d’entre nous peut oublier jusqu’à 40 % des données importantes. Cela est dû aux biais cognitifs, ces mécanismes cérébraux naturels qui provoquent la déviation de la pensée logique et rationnelle, explique Jean-Christophe Cejka, fondateur de Medae, soulignant que « la prise en charge inadéquate en situation d’urgence médicale est une cause d’accidentologie importante. » D'où l'idée de l'application Max (Medical assistant expert) qui a pour ambition de diminuer les erreurs médicales mais aussi d’améliorer la prise en charge des patients.
Incubation chez Pulsalys
Jean-Christophe Cejka sait de quoi il parle. Il est médecin anesthésiste-réanimateur aux Hospices civils de Lyon (HCL) et formateur en simulation médicale. C’est de sa pratique personnelle qu’est née l’application mobile Max by Medae. La société est entrée en incubation chez Pulsalys en novembre 2015 et le projet Max a fait l’objet d’un financement de 140.000 euros. Créée fin 2018, Medae compte également Latifa Dahri-Correia (directrice opérationnelle) et Patrice Kirmizigul (directeur des systèmes information) dans ses rangs.
L’entreprise a signé un premier contrat avec l’Agence nationale de formation hospitalière de Bourgogne. A terme, elle pourrait élargir ses marchés d’application « pour faire de Max l’outil de référence accompagnant tous les professionnels vers de meilleures performances assumant des tâches complexes à forts impacts ».
Cet article a été publié dans le numéro 2366 de Bref Eco.