Seule station de l’Allier, culminant à 1.165 mètres, la Loge des Gardes a su trouver un public familial. Après une première levée de fonds en 2017-2018, la société LDG Glisse, propriétaire du site, cherche à récolter 500.000 euros cette année.

Petite station de moyenne montagne, la Loge des Gardes a été rachetée il y a quatre ans par Philippe et Valérie Chevrier, créateurs de la société LDG Glisse. La station compte tris téléskis tous remis à niveau, cinq pistes de descente, des parcours de ski de fond et raquettes et une piste de luge.

Cet hiver, les visiteurs pourront notamment compter sur un nouveau local de location de luges et raquettes et un système informatique entièrement revu. 300.000 euros, venus d’investisseurs privés, ont aussi permis l’an dernier de dynamiser l’activité d’été, avec de nouvelles installations tournées vers la famille et les sports de pleine nature. « Nous avons fait le choix de privilégier des loisirs où chacun est acteur de son attraction : trottinette tout-terrain, bouées gonflables, tour de saut, kart de descente. En tout, douze activités qui demandent de l’engagement et possède une visée sportive. Avec la nouvelle attraction de l’été 2019, nous aurons installé environ 80 à 90 % de ce que nous projetions », explique Philippe Chevrier.

Investir dans des canons à neige

Pour continuer ce développement, LDG Glisse vient d’annoncer une deuxième levée de fonds de 500.000 euros sur l’année 2019. 20 % de ce capital devrait servir les derniers investissements estivaux. Les 80 % restants devront répondre eux aux besoins de la station d’hiver. Soumise aux aléas climatiques d’une station de faible altitude, La Loge des Gardes souhaite en effet installer des canons à neige, essentiels pour optimiser l’ouverture du site : « Nous ouvrons cet investissement, non pas à un ou deux fonds d’investissement comme la première fois, mais à une multitude d’investisseurs, si possible locaux. Sans faire du crowdfunding, nous visons des investisseurs qui peuvent investir entre 5.000 et 10.000 euros et qui croient en ce projet local. En retour, on leur offre la garantie d’être à la Loge comme chez eux avec des pass spécifiques, et on l'espère une plus-value que tout investisseur est en droit d'attendre », insiste Philippe Chevrier. Il peut mettre en avant un chiffre d'affaires 2018 issu de l’activité estivale, multiplié par deux par rapport à 2017.