Guillaume Blanloeil, le directeur général de Saint-Jean.
Patrick Vercesi
Filiale du rhodanien Sabeton, Saint Jean va agrandir son usine et siège de Romans-sur-Isère pour monter en capacité.
Le pastier drômois, qui termine un investissement de 6 millions d'euros sur son site de Frans (Ain) dédié à la production de quenelles, travaille sur un nouveau projet de 30 millions d'euros lié à l'agrandissement de son usine et siège de Romans-sur-Isère. Les travaux sont prévus de septembre 2019 à 2021 pour porter le site de 13.000 m² couverts actuellement à 33.700 m².
Une forte augmentation de capacité
Dans le détail, il va s'agir de créer un nouveau siège et de nouveaux bureaux sur 4.700 m², de construire une nouvelle usine de pâtes fraîches sur 10.000 m² et d'agrandir les zones de stockage de produits finis frais sur 6.000 m². A l'issue de ces travaux, le site verra ainsi ses capacités augmenter de 6.000 tonnes par an aujourd'hui à 11.000 tonnes pour les ravioles et de 6.200 tonnes par an à 15.000 tonnes pour les pâtes fraîches. « Nous avons réalisé une étude sur nos perspectives de ventes à l'horizon 2030. L'agrandissement capacitaire s'inscrit dans ce cadre et ces objectifs », souligne Guillaume Blanloeil, le directeur général de la société qui, avec ses 400 salariés et ses cinq sites de production, a totalisé en 2017 quelque 16.810 tonnes de ravioles, pâtes fraîches, quenelles et produits traiteurs et réalisé 70,7 millions d'euros de chiffre d'affaires dont 2 % à l'export.
10 % à l'export à l'horizon de 2030
Saint Jean vise, à horizon 2030, la barre des 150 millions d'euros dont 10 % à l'international. L'entreprise vient de commencer des campagnes sur deux de ses pays cibles avec, en septembre, ses premiers envois en Chine de ravioles, quenelles et pâtes surgelées principalement destinés à la restauration et fin octobre, ses premières ventes de produits traiteurs en Allemagne via la grande distribution.