La parc agro-culinaire du Roannais pourrait permettre de répondre facilement à l'obligation prochaine d'inclure dans le repas des collectivités au moins 50% de produits locaux.
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Une étude économique devrait rendre ses conclusions au premier trimestre 2021. Elle définira les conditions et l'équilibre économique nécessaires à la mise en place d’un parc maraîcher qui alimenterait la cuisine centrale de Roanne.
Depuis quelques mois, quatre hectares de terrains agricoles sont cultivés par l’association d’insertion BioCultura, à Notre-Dame-de-Boisset, pour la restauration collective du Roannais. Cela préfigure une opération beaucoup plus importante qui pourrait voir le jour sur trente hectares à l’horizon 2025 avec la constitution d’un véritable parc « agro-culinaire » destiné à alimenter, en circuit court, la quasi-totalité des besoins en restauration collective de l’agglomération de Roanne.
Objectif : 700 tonnes de légumes par an
Les enjeux du projet sont multiples, à la fois économiques (soutien de l’agriculture et structuration des filières locales), environnementaux (développement de la consommation locale et valorisation de la production agro-écologique) et sociaux (réponse aux enjeux de santé et d’éducation alimentaire). Il s’agirait de produire quelque 700 tonnes de légumes par an rentrant dans la composition de 3.300 repas quotidiens pour les écoles primaires, et 12.000 repas par jour pour les collèges et lycées. Et éventuellement les Ehpad.
L’investissement devrait se situer entre 6 et 10 millions d’euros. Son montant dépendra d’une décision qui reste à prendre : la reconstruction ou la rénovation de la cuisine centrale de Roanne.