Les Alpes Françaises accueilleront les Jeux Olympiques d'hiver de 2030.
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La 142e session du Comité International Olympique (CIO), réunie à Paris ce 24 juillet, vient d’attribuer les 26e Jeux Olympiques d’hiver aux Alpes Françaises, une candidature initiée par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Elle était la seule candidature retenue par le CIO mais encore fallait-il qu’elle soit validée et votée. C’est chose faite « sous réserve que la France apporte toutes les garanties financières dans les délais impartis », c'est-à-dire vraisemblablement avant la fin de cette année. Sur ce point, Emmanuel Macron a assuré « l’engagement total de la France et du prochain premier ministre ».
Une loi Olympique sera déposée par le prochain gouvernement
Emmanuel Macron.
« Une loi Olympique sera déposée par le prochain gouvernement », a ajouté le chef de l’État. Aujourd’hui, se profilent donc les quatrièmes olympiades d’hiver organisées en Auvergne-Rhône-Alpes, premier espace skiable du monde, après Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992.
Pour 2030, les sites olympiques annoncés sont ceux de Courchevel, La Plagne, Albertville, Val d’Isère et Bosel pour la Savoie, La Clusaz et Le Grand Bornand pour la Haute-Savoie. En ce qui concerne Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est une grande première dans les sports de montagne avec les deux sites retenus de Briançon et de Nice, ce dernier en particulier pour la cérémonie de clôture.
Un engagement pour la sobriété financière et la durabilité
Le coût relativement modeste et les préoccupations environnementales ont été des arguments décisifs en faveur de la décision du CIO : 95 % des infrastructures sont déjà existantes. Et, dans la ligne des Jeux Olympiques de Paris 2024, les Alpes françaises promettent une organisation irréprochable sur le plan environnemental. Sur ce point, les infrastructures de transports seront particulièrement sollicitées.
D'ores et déjà, pour faire face aux oppositions qui ne manqueront pas d’éclore, il a été indiqué que 75 % des populations locales soutenaient ce projet. Et, alors que le changement climatique est plus rapide en montagne qu’ailleurs, qui sont les mieux placés que les montagnards eux-mêmes pour prendre en compte les exigences liées aux adaptations nécessaires ?