Cylcofix se veut le Uber de la réparation de vélo. Des réparateurs indépendants viennent à la demande réparer un vélo à la maison ou au bureau.
Quatre magasins Decathlon à Lyon et Bron proposent les services de réparation de vélo de Cyclofix, société parisienne créée par un Lyonnais d’adoption.
Cyclofix, c’est un peu le Uber de la réparation de vélo. Via une application, le consommateur entre en relation avec des réparateurs indépendants qui viennent à domicile ou au travail changer un pneu, des freins ou régler un dérailleur, en général avec leur vélo cargo.
Ancien consultant dans une société de marketing, Alexis Zerbib a créé Cyclofix en 2016 constatant que les ateliers de réparation étaient souvent engorgés et qu’ils avaient du mal à répondre à la demande dans un délai acceptable. Il commence seul à Paris et crée finalement un réseau de réparateurs, d’abord dans la capitale puis à Lille, Grenoble, Strasbourg, Bordeaux et Lyon, en 2017, où il élira finalement domicile.
Une quinzaine de réparateurs à Lyon
Son réseau compte à ce jour 150 réparateurs à Paris et 15 à Lyon. Mais ce nombre pourrait rapidement évoluer car Cyclofix a passé récemment un accord avec les magasins Decathlon. « Il s’agissait au début de travailler pour les magasins de centre-ville, dépourvus d’ateliers de réparation », commente Alexis Zerbib. Puis des tests ont été menés avec d’autres magasins. « Cela leur permet de ne pas perdre de clients lorsque leur propre proposition ne satisfait pas la personne qui appelle, notamment en termes de délais » poursuit l’entrepreneur.
Ainsi, les magasins Decathlon partenaires proposent-ils au choix du client une réparation par leur service ou par Cyclofix. Ce dernier peut également être proposé pour le montage d’un vélo neuf livré au domicile des clients qui peuvent solliciter cette offre au moment de la commande via un lien sur le site Decathlon.
Nouvelle convention bientôt en vigueur
A ce jour, sont donc partenaires les magasins de Bron et ceux de Lyon, à Grolée-Carnot, Confluence et Part-Dieu. Et alors que la période de test s’achève, une nouvelle convention entre les deux partenaires va entrer en vigueur. « Decathlon est ici l’un de nos apporteurs d’affaires et va logiquement demander un intéressement », explique Alexis Zerbib qui n’est pas inquiet pour son affaire : « En réalité, cela remplace notre budget dédié à l’acquisition de clients » conclut-il.