Hemea (ex-Travauxlib) est une start-up parisienne qui met en relation les particuliers avec des architectes ou des artisans du bâtiment. Elle génère 25 % de ses chantiers à partir de sa base lyonnaise. Son hypercroissance lui permet d'envisager de doubler les effectifs d’ici 2022.

« Un Français sur deux n'est pas satisfait de ses travaux », affirme Matthieu Burin, président de la société qu'il a cofondée en 2015 pour moderniser les relations entre les particuliers et les acteurs du bâtiment. « Depuis tout petit je bricolais avec mes grands-parents. Il y avait des artisans de grosse maçonnerie et la question de leurs disponibilités et des coûts étaient toujours un problème », se souvient-il.

C'est pour remédier à ces problèmes qu'est née hemea. La société, qui se définit comme un « studio digital d'architecture et de rénovation, qui accompagne les projets de la conception aux finitions », propose aux particuliers de trouver des artisans qui fourniront une prestation selon un plan établi, avec ou sans suivi de chantier (commissionnée entre 6,9 et 15 % du montant total). Des pénalités de retard s’appliquent si les délais des chantiers ne sont pas respectés. Elle peut aussi proposer aux professionnels de se charger de l'approvisionnement en matériaux.

Depuis sa création, hemea s’est développée partout en France et compte près de 50 collaborateurs, dont 4 dans un bureau à Lyon qui assure 25 % des chantiers avec un panier qui se situe entre 40 et 50.000 euros.

5 à 6 recrutements dans la région

La start-up, qui avait levé 5 millions d'euros en 2019 avec notamment Xavier Niel et Bpifrance, ne souhaite pas communiquer sur son chiffre d’affaires mais se dit en « hypercroissance ». D’ici 10 à 18 mois, elle projette d’ouvrir des bureaux dans une dizaine de métropoles françaises et créer une trentaine de postes, dont 5 à 6 dans la région.