Le groupe de petit électroménager Seb compte plusieurs usines en Chine.
DR/Seb
Le groupe de petit électroménager Seb compte plusieurs usines en Chine. Il a dû prendre des mesures de sécurité afin de limiter tout risque face à l’épidémie de coronavirus.
La crise du coronavirus touche l’activité industrielle chinoise, en particulier celle des sociétés occidentales qui y disposent de filiales de production. C’est le cas du groupe lyonnais Seb qui compte sept usines en Chine. L’une d’entre elles est située dans la Province de Wuhan-Hubei, épicentre du coronavirus. Le groupe précise que « comme chaque année, en raison du nouvel an chinois, tous les locaux du groupe Seb sont actuellement fermés et tous nos employés sont en vacances ».
Compte tenu de la situation alarmiste et répondant aux demandes des autorités chinoises, les usines de Seb prolongeront leur fermeture d’une semaine supplémentaire, du 3 au 10 février. Quant à celle de Wuhan, foyer de l’épidémie, elle restera fermée jusqu’à nouvel avis des autorités. La réouverture des bureaux est, elle, annoncée pour ce 3 février, le télétravail fonctionnant pour la plupart des salariés jusqu’au 10 février.
Aucun malade déclaré à ce jour
Côté déplacements, Seb a interdit à ses collaborateurs, depuis la semaine dernière, tous les voyages vers et en provenance de la Chine. Le groupe n’a aujourd’hui aucun expatrié ni employé en mission sur le territoire chinois. Sa filiale Supor a, quant à elle, mis en place un système de suivi de l’état de santé de ses employés. « A ce jour, aucun n’a été déclaré malade », affirme le groupe.