En 2020, les ventes de la Gamme Royale se sont envolées.
Pour le fabricant de caves à vins Eurocave, 2020 aurait pu être bien plus difficile qu’elle ne l’a été finalement. Car, avec 40 % de son chiffre d’affaires réalisé auprès des professionnels de la restauration et des cavistes, on pouvait craindre le pire.
Heureusement, pendant le premier confinement, « le rangement est devenu un sport national », sourit le président d’Eurocave, Pascal Marchand, qui a vu les ventes aux particuliers s’envoler, venant compenser presque en totalité la baisse de chiffre d’affaires des professionnels ! « Les gens étant chez eux, ils en ont profité pour ranger leur cave et leurs bouteilles. » Dans l’Hexagone, mais pas que… « Nous avons fait de très bons scores aux Etats-Unis », ajoute le dirigeant qui clôturera 2020 sur un chiffre d’affaires en retrait de 4 % seulement (31 millions d'euros réalisés en 2019). Sa « Gamme Royale » des caves à vins haut de gamme (environ 12.000 euros l’unité) lancées en 2018 - a dépassé toutes les espérances : « Nous en avons vendu le double de ce qui était prévu. »
Une nouvelle plateforme logistique
En septembre, l'entreprise villeurbannaise a mis en service une nouvelle plateforme logistique de 6.000 m² dans le nord de la France, à proximité de son site de production de Fourmies. Réalisée en partenariat avec la société All-In & Associés et avec le soutien de la Région des Hauts-de-France, elle représente plus de 4 millions d’euros d’investissements et lui permettra de répondre à la forte demande du marché, notamment à l’international (80 % de son CA). « Ce projet doit nous permettre de disposer d’une capacité de stockage additionnelle et d’une flexibilité optimale », ajoute Pascal Marchand qui réaffirme son engagement du « fabriqué en France ».
Parallèlement, Eurocave, qui emploie 155 personnes, poursuit sa politique de développement de nouveaux produits. Chaque année, ce sont près de 15 % du chiffre d’affaires qui sont investis en R & D. « Nous poursuivons nos développements dans le service du « vin au verre » pour les restaurateurs, qui peut être un levier de croissance pour eux. » S’il reste « difficile de se projeter en 2021 », Pascal Marchand espère bien « un rebond de consommation ».
Cet article a été publié dans le numéro 2438 de Bref Eco.