Meanwhile propose à ce jour douze modèles de robots mobiles.
Meanwhile
Après cinq ans de R & D, le spécialiste villeurbannais de la robotique collaborative Meanwhile est entré dans une phase de commercialisation très active.
Chez Meanwhile, les commandes de robots mobiles affluent. Ils sont utilisés par les industriels pour le transport de pièces et de charges, et par les établissements de santé pour le transport de biens médicaux (diagnostics, poches de sang, médicaments, etc.) : « Nous avons signé cet été une très grosse commande qui représente à elle seule l’équivalent de notre chiffre d’affaires 2021 (non communiqué) », s’enthousiasme Sacha Stojanovic. Le fondateur de l’entreprise, qui veut rester discret, précise simplement que le client est une entreprise du CAC 40 et que l’ensemble de la commande représentera « la plus grosse flotte de robots mobiles en France, avec plusieurs dizaines d’unités sur un même site ».
À fin 2023, Meanwhile espère ainsi avoir installé et pris en commandes une centaine de robots depuis sa création. D’ici là, l’entreprise, basée sur le campus de La Doua et employant 17 personnes, devrait avoir doublé de surface.
Un nouvel actionnaire industriel
Pour l’aider à accélérer, Meanwhile a également fait entrer à son capital un « grand groupe industriel français ». Cet investisseur, dont l’identité n’est pas non plus dévoilée pour l’instant, a pris une participation minoritaire au capital de Meanwhile qui reste détenue par son fondateur. « L’arrivée de cet investisseur nous permettra d’aller plus loin à l’international », explique Sacha Stojanovic qui évoque « la possibilité d’un partenariat industriel ». À l’occasion de ce tour de table, une dizaine de salariés de l’entreprise est également devenue actionnaire de la société.
Meanwhile propose aujourd’hui douze modèles de robots mobiles. Avec « des flux logistiques totalement réorganisés », Sacha Stojanovic estime enfin voir « exploser le plafond de verre ». L’entreprise, qui recrute régulièrement, continue de travailler sur la R & D, pour apporter de nouvelles fonctionnalités à ses robots qui ne sont « pas là pour remplacer les humains, mais les soulager sur des tâches pénibles et répétitives ».
Cet article a été publié dans le numéro 2511 de Bref Eco.