Discan propose 8 000 références de produits alimentaires aux épiceries rurales.
Deux ans après avoir créé Discan, société de distribution de produits alimentaires, Nathanaël et Atlantys Dissous viennent de trouver en Sofimac Régions un partenaire pour accélérer son développement.
« Nous avons de nombreuses opportunités de croissance », assure le président de ce distributeur de produits alimentaires secs, frais et surgelés (8.000 références, y compris une marque distributeur, des produits de terroir et/ou bio) auprès des épiceries rurales et de la restauration hors foyer. Discan rayonne largement autour de sa base d’Aurillac : Cantal, Corrèze, Lot, Aveyron, Lozère, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Haute-Garonne, Hérault, Aude, Allier.
Relations souples
Le dirigeant souligne la souplesse qui fait le succès de Discan : « Nous sommes les seuls à bâtir un partenariat avec des épiciers indépendants sans les enfermer dans des contrats juridiques complexes. Nous nous adaptons en permanence à leur demande, que ce soit dans les assortiments et gammes proposés, leur colisage et leur acheminement. » Discan propose à ses clients des relations à la carte : pas de contrat, pas d’obligation de se placer sous l’une de ses deux enseignes - « Mon marché » pour les épiceries de moins de 120 m² et « Atéco Marché » pour les autres -, communication proposée mais non obligatoire, accompagnement à la demande lors de l’installation…
Nous avons beaucoup de projets de reprise ou de création
Ses dirigeants prévoient le doublement du chiffre d’affaires de Discan en deux ans, ce qui suppose l’apport de fonds extérieurs. L’opération d’un montant d’1 million d’euros conduite par Sofimac Régions comprend une augmentation de capital de 380.000 euros (dont 300.000 apportés par le Fonds Opportunités Régions 2 et 80.000 par Nathanaël et Atlantys Dissous), l’apport de 400.000 euros par Jeremie Cap’PME 2 et le financement des investissements matériels et humains par les banques de l’entreprise : « Nous avons beaucoup de projets de reprise ou de création. Mais ne trouvant pas toujours des candidats à l’installation, nous salarions des épiciers auxquels nous proposons d’acheter leur point de vente au bout de quelques années », précise Nathanaël Dissous.
Cet article a été publié dans le numéro 2306 de Bref Eco.