Avec son nouveau spectacle immersif, « Animal, de la Préhistoire au Street Art », inauguré le 8 avril, et l'ouverture d'un nouvel espace dédié au tourisme d'affaires, Chauvet 2 (Vallon-Pont-d'Arc) espère retrouver cette année le niveau d'activité d'avant la pandémie.

« Animal, de la Préhistoire au Street Art » est le spectacle imaginé par la société bretonne Spectaculaires, spécialisée dans l’image monumentale et l’écriture scénographique haute définition. Elle intervient notamment à l'occasion de la Fête des Lumières de Lyon. Le nouveau spectacle propose un voyage animalier dans le temps, traversant toutes les périodes, jusqu’à la nôtre. Il est programmé jusqu’à la fin de cette année.

Un investissement d’un demi-million d’euros a été nécessaire pour adapter la grande salle d’exposition (750 m²) et accueillir les visiteurs, par groupes de 150 environ, afin de maintenir la qualité du spectacle d’une quinzaine de minutes.

La société Kléber Rossillon, qui exploite le site de Chauvet 2, propriété du Syndicat Mixte de l’Espace de Restitution de la Grotte Chauvet (Smerg), veut en faire l’un de ses leviers pour retrouver le niveau de fréquentation de 2019. Chauvet 2 avait alors accueilli 350 000 visiteurs (dont 20 % de clients internationaux) pour un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros, un niveau qui n'était plus que de 250 000 visiteurs en 2021.

En cumul, Chauvet 2 a accueilli, depuis son ouverture au public en 2015, quelque 2,7 millions de visiteurs.

Une salle de réunion de 500 m²  

Autre axe de croissance pour le site : le tourisme d’affaires. Kléber Rossillon a engagé 1 million d’euros, et la Smerg autant, pour construire ex-nihilo, au milieu de la nature méridionale et préservée du site Unesco de Chauvet 2, un espace dédié. Il propose une salle de 250 places, deux salles de sous-commission ainsi qu’un espace catering. Les participants ont accès direct à Chauvet 2 ainsi qu’à ses animations.

Un partenariat avec l’Office du Tourisme de Vallon Pont d’Arc a par ailleurs été conclu pour les hébergements et les transferts… « Nous espérons attirer ici une trentaine d’événements par an par an pour commencer », envisage Geneviève Rossillon, directrice générale de la société Kléber Rossillon.