Les protections de Sovilec équipent déjà plusieurs pharmacies dans la Métropole lyonnaise.
Sovilec
A Vaulx-en-Velin, la société Sovilec, dont l'activité a été frappée de plein fouet par la crise sanitaire, se mobilise depuis plusieurs semaines pour fournir des protections en plexiglass destinées au personnel des pharmacies, des banques et autres commerces restés ouverts…
« Notre cœur de métier, c'est la conception, la fabrication et la pose d’enseignes lumineuses ainsi que la signalétique. Nos clients sont les commerces, les restaurants, les hôtels, les banques… », rappelle Grégory Peillon, le président de Sovilec, la société qu'il a rachetée en 2003 avec son frère, Sylvain, directeur général. Les mesures de confinement liées à la crise sanitaire, qui ont entraîné la fermeture soudaine des restaurants tout comme le décalage de nombreux chantiers de construction, ont eu des répercussions directes sur l’activité de l'entreprise : la PME a dû fermer son atelier de production de Vaulx-en-Velin, et mettre ses salariés en chômage partiel.
Protéger le personnel dans ses tâches quotidiennes
« En cherchant des solutions pour reprendre, même partiellement, une activité, on s’est dit qu’on pouvait être utile à ceux qui continuent de travailler dans ce contexte de crise sanitaire », explique Grégory Peillon. Ainsi, pour répondre aux exigences d’hygiène et de sécurité des salariés opérant dans les secteurs de la pharmacie, de la boulangerie, de la banque ou du commerce de détail, Sovilec a décidé de fabriquer des plaques en plexiglass transparentes pour protéger le personnel dans ses tâches quotidiennes. « Installés sur les comptoirs, ces éléments sont autoportants donc très faciles à installer. Ils peuvent être réalisés sur-mesure, avec une ouverture en partie basse si nécessaire », précise Grégory Peillon.
Pour l’heure, les protections de Sovilec équipent plusieurs magasins de la chaîne de boulangerie lyonnaise « Chez Jules », des pharmacies de la métropole lyonnaise, les boutiques d'une enseigne alimentaire… « Nous répondons aux demandes, explique Grégory Peillon, qui a pu rappeler quelques-uns des salariés de Sovilec pour fabriquer et livrer ces éléments.
Des réflexions en cours
Grégory Peillon compte « mettre à profit cette période inédite pour essayer de se réinventer via le développement de nouveaux produits, de nouveaux usages ou services, pour ne pas seulement dépendre des chantiers qui sont arrêtés ».
Une réflexion que la société avait déjà eu l'occasion de mener, elle qui s'est lancée il y a deux ans dans la signalétique digitale. Depuis, forte de sa marque dédiée Wesmart, elle propose à ses clients un accompagnement et des solutions digitales sur-mesure, à l'instar de ces grands écrans installés sur différents sites et pouvant être pilotés à distance « qui permettent de proposer une communication plus moderne et plus dynamique ».
Cette activité liée au digital, en développement, représente déjà 15 % du chiffre d’affaires de Sovilec, qui s'établit, pour 2019, à 8,5 millions d'euros avec 50 personnes. Les enseignes lumineuses représentent toujours 70 % de l'activité ; les 15 % restants concernent la signalétique.