La Métropole de Lyon veut faire de la Vallée de la Chimie une référence « bas carbone » en Europe.
Métropole de Lyon
Lyon Vallée de la Chimie a entamé en 2020 un état des lieux des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l'échelle de sa plateforme industrielle.
Réalisé dans la continuité de I’expérience et avec la méthodologie utilisée pour élaborer le Plan Climat Air Énergie Territorial du Grand Lyon, cet exercice de consolidation s’appuie sur les informations de la base de données ATMO AuRA. Selon ces informations, les émissions 2020 de la Vallée de la Chimie s’élèvent à 1 800 kt CO2 équivalent par an, soit 26 % des émissions totales de la Métropole de Lyon.
Dans le détail, 98 % des émissions sont issues de l’activité des 27 sites industriels étudiés, 2 % du transport de marchandises et moins de 1 % pour le déplacement pendulaire des 10.900 salariés recensés sur la plateforme.
Des pistes d'amélioration
Suite à ce diagnostic, qui constitue une première en France à l’échelle d’une plateforme industrielle, plusieurs axes de travail vont s’accélérer pour minimiser les émissions de GES : optimisation des process industriels, production locale d’énergies renouvelables (et de récupération), interconnexion des réseaux énergétiques, réduction de l’impact environnemental des produits, refonte de la logistique industrielle.
Cette initiative, au cœur de la stratégie « Lyon Vallée de la Chimie 2030 », marque une première étape de référence dans la construction de la trajectoire carbone de la plateforme industrielle. Elle a vocation à réunir, de manière volontaire, l’ensemble des acteurs du territoire (industriels, élus, usagers…) pour construire un projet de développement et d’aménagement cohérent avec l’ambition de la Métropole de Lyon : faire de la Vallée de la Chimie une référence « bas carbone » en Europe.