Grâce à sa levée de fonds, CSB.School va poursuivre l'aménagement de ses locaux dans le quartier de Lyon-Part-Dieu.
CSB.School
CSB.School, école lyonnaise dédiée au management de la cybersécurité, lève 4 millions d'euros auprès d'un pool d’une dizaine d’investisseurs et d’organismes bancaires. Une opération qui va lui permettre de se doter d’équipements technologiques dernier cri tout en en proposant un contenu pédagogique innovant.
Fondée à Lyon par Patrice Chelim, Guillaume Collard et Thomas Guilloux, anciens responsables cybersécurité du groupe Solvay, CSB.School a accueilli ses premiers étudiants à la rentrée 2022. Pour accélérer, l'école dédiée au management de la cybersécurité vient de lever 4 millions d'euros, la moitié en investissement, l'autre en dette bancaire. Parmi les investisseurs, on retrouve notamment Gimelec, le groupement des entreprises de la filière électronumérique française, des salariés de CSB.School, ainsi que Bpifrance.
Accroître l’attractivité des métiers de la cybersécurité
« Parfaitement conscients des enjeux de la cybersécurité et de son caractère critique pour favoriser l’essor de l’industrie 4.0 et des infrastructures énergétiques, nous percevons CSB.School comme un catalyseur permettant d’accroître l’attractivité des métiers de la cybersécurité et de répondre aux enjeux de formation à ces métiers, commente Rodolphe de Beaufort, délégué général adjoint au sein du Gimelec. Nous confirmons notre engagement aux côtés de CSB.School pour créer un partenariat solide et durable et contribuer à sa réussite. En effet, le manque de talents est non seulement le principal frein au développement de nos membres, mais également un facteur d’aggravation de la surface d’attaque des industries critiques ou essentielles dans notre pays. »
Une salle de supervision des incidents grandeur nature
Les fonds permettront à CSB.School de réaliser plusieurs investissements dont la poursuite de l’aménagement du bâtiment situé dans le quartier d'affaires de la Part-Dieu, l’acquisition de matériels technologiques ultramodernes (en équipant par exemple l'école d’une salle de supervision des incidents grandeur nature capable de simuler des environnements de production complexes et de tester les dernières solutions du marché en matière de sécurité) et enfin, la production d’un contenu pédagogique enrichi constamment.
A noter que d’autres sources de financement - passant notamment par l’attribution de subventions publiques - devraient être annoncées dans les semaines à venir.