© Daniel Martin
Une école d’économie créée par l’Université Jean Monnet ouvrira ses portes à la rentrée prochaine à Saint-Étienne. Elle sera la sixième en France, après les deux qui existent à Paris et celles de Toulouse, Aix-Marseille et Clermont-Ferrand.
L’école d’économie de l’université stéphanoise, qui ouvrira ses portes en septembre 2022, associera étroitement enseignement et recherche. Lors de son lancement, Florent Pigeon a souligné la volonté de « ne pas découpler la question de la recherche et celle de l’enseignement » de cette école d’économie qui « va matérialiser de nouveaux partenariats avec d’autres institutions lyonnaises, nationales et internationales ».
300 étudiants attendus
La Saint-Étienne School of Economics (#SE2) comptera une vingtaine d’enseignants-chercheurs rattachés à des laboratoires stéphanois et lyonnais. Ces unités mixtes de recherche associées au CNRS sont spécialisées en économie (Groupe d’analyse économique et de théorie économique Lyon Saint-Étienne), informatique (laboratoire Hubert Curien), ou mathématiques (Institut Camille Jordan).
Quelque 300 étudiants sont attendus au sein de la licence et des trois masters (conseil en développement territorial, data science et management de l’innovation, political engineering). Ils seront formés à l’exploitation du big data, à l’intelligence artificielle et aux enjeux de transition écologique, « qui sont en train de révolutionner la manière de prendre des décisions, qu’elles soient publiques ou privées », explique Corinne Autant-Bernard, directrice de SE2. Sa dimension internationale se traduira notamment par 25 places réservées pour un parcours sélectif « international Track ».
Différente de l'IAE
Installée dans le bâtiment rénové de l’ex-Maison de l’Université qui accueille déjà l’antenne stéphanoise de l’IEP de Lyon et plusieurs laboratoires de recherche, la future école compte accroître sa visibilité à travers la création d’une nouvelle composante au sein de l’UJM, comme cela avait été le cas avec l’école d’ingénieurs Télécom Saint-Étienne.
La Saint-Étienne School of Economics s’attend aussi à gagner en lisibilité en séparant l’économie de la gestion, sur laquelle va se recentrer l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de l’UJM.