A l'occasion de son premier événement baptisé biinôme, l'entreprise biin, basée au Pôle Pixel à Villeurbanne, a présenté sa plateforme de création d'applications tactiles, biinlab, en plus de sa nouvelle table tactile Mosaïque M3.

Biin - bureau d'idées nouvelles - organisait pour la première fois un événement interactif, baptisé biinôme. Créé en 2011 par Vincent Autin, Philippe Fonseca et Anthony Thibault, la start-up a dévoilé à cette occasion la nouvelle version de sa table tactile multitouch Mosaïque M3. Celle-ci se veut moins chère, plus performante, réactive et propose un nouveau design. La Mosaïque M3 mesure 118 centimètres et est disponible en 3 formats : table basse, table standard et pupitre. Biin présente également l'avantage de pouvoir intégrer son écran dans d'autres meubles. L'entreprise a déjà enregistré douze précommandes et les premières livraisons sont prévues pour le mois d'avril.

Un logiciel pour développer des applications

Lors de leur événement, les fondateurs de biin proposaient également de découvrir le biinlab, une plateforme permettant de créer des applications tactiles pour smartphone, tablettes et tables. Celle-ci permet également de gérer le déploiement des applications créées sur les différents supports numériques à la disposition de l'utilisateur. Les mises à jour sont automatiquement déployées et ne nécessitent aucune validation. Pour créer une application, il n'est pas nécessaire de savoir coder. biinlab dispose de modèles de base parmi lesquels les utilisateurs peuvent choisir. Ne leur reste plus qu'à les personnaliser avec leur contenu, leur logo, leur code couleur, etc.

Collaboration avec des musées

Outre la location de biinlab, les clients de biin peuvent également acheter ou louer les tables Mosaïque. Parmi ceux-ci, de nombreux musées (une quarantaine) dont le Musée gallo-romain et le musée d'art contemporain de Lyon, ainsi que des entreprises (Coca-Cola, Michelin, etc.) et des collectivités (Grand Lyon, Ville de Bordeaux, Ville de Versailles).

Biin est actuellement engagé dans une levée de fonds. Le bureau d'idées nouvelles espère obtenir au moins un million d'euros. Après une année 2016 réussie (320.000 euros de chiffre d'affaires, 70.000 euros de bénéfice) l'entreprise, qui avait créé la iGirouette en 2011, vise entre 400.000 et 450.000 euros de chiffre d'affaires pour 2017.