Christophe Medina, directeur général de Capturax.
P.-M. V.
Installée sur le parc d’activités de Rovaltain-Valence TGV à Alixan, Capturax, créée en août 2016, conçoit et fabrique des lecteurs de traçabilité par radiofréquence RFID. Elle est aujourd'hui prête à monter en puissance.
L’idée de départ des deux fondateurs de Capturax, Christophe Medina et Saad Skali, est d’équiper les smartphones des salariés d’entreprises de périphériques de collecte de données (tels que les lecteurs code-barres et RFID) pour leur permettre de réaliser inventaires, encaissement mobile ou conseils à la vente.
Un outil professionnel
« Nous avons fait du smartphone un outil professionnel en ajoutant les fonctionnalités de capture de données », résument les deux dirigeants. Concrètement, leur produit se présente sous la forme d’une coque intelligente dans laquelle est placée la technologie de lecture de données par RFID et qui, avec différentes versions, vient s’adapter à tout type et forme de smartphone ou appareil mobile. Les premières ventes ont été réalisées auprès d’utilisateurs du commerce de détail (par exemple Spartoo) avant d’intéresser l’aéronautique, puis plus largement l’industrie.
Un objectif de 8 millions d’euros en 2025
La jeune société, qui s’est appliquée durant toute l’année 2019 à industrialiser la fabrication de ses lecteurs, est prête à monter en puissance. Elle compte changer de dimension en accélérant son développement commercial et en s’ouvrant à d’autres clients notamment dans le domaine animal et de la logistique. Pour ce faire, Capturax opère une levée de fonds de 500.000 euros que ses deux dirigeants souhaitent boucler d’ici la fin de ce premier semestre 2020. Leur objectif : atteindre à l’horizon 2025 les 8 millions d’euros de chiffre d’affaires avec vingt salariés.
Cet article a été publié dans le numéro 2402 de Bref Eco.