Etienne Dureau (à droite sur la photo) a présenté le projet à Cédric O.
Patrick VERCESI
Présenté le lundi 25 novembre à Cédric O, secrétaire d'Etat au numérique, lors de sa visite dans la Drôme, l'accélérateur de start-up technologiques de Valence-Romans sera opérationnel au 1er semestre 2020.
Cédric O, le secrétaire d'Etat au Numérique était en visite le 25 novembre à Valence et Romans, à l'invitation du cluster Digital League et de French Tech in the Alps-Valence Romans. Etienne Dureau, coprésident de French Tech in the Alps et Sylvain Fauriel, le maire adjoint de Valence en charge du Numérique, en ont profité pour lui présenter le projet d'accélérateur de start-up en cours de lancement sur le territoire.
Un accélérateur multisectoriel et mixte public privé
Initié par French Tech in the Alps, Valence Romans Agglo et le groupe romanais Archer, il est porté par l'association de diffusion du numérique Le Moulin Digital. Il aura pour mission d'accompagner de manière étroite des start-up technologiques déjà existantes de façon à faciliter et accélérer leur développement.
L'identification préalable de leurs forces et de leurs faiblesses permettra de leur apporter appui et expertise notamment en matière de recherche de financements, de développement commercial et international, et de recherche de talents, autant de domaines dans lesquels les jeunes pousses rencontrent souvent le plus de difficultés. Il s'agira d'un accélérateur multisectoriel et public privé : « Une façon de bien montrer qu'il s'inscrit dans un projet de territoire associant tous les acteurs publics comme privés et mobilisant toutes les compétences et initiatives », ont souligné Etienne Dureau et Sylvain Fauriel.
Accompagner cinq à dix start-up par an
Son démarrage effectif est prévu au 1er semestre 2020. De cinq à dix start-up seront suivies chaque année par les techniciens du Moulin Digital et les bénévoles de French Tech in the Alps Valence Romans, en collaboration avec tous les acteurs économiques qui œuvrent déjà sur le territoire.
Mais d'ores et déjà, la jeune pousse valentinoise Capturax, qui développe des solutions innovantes pour transformer les smartphones et tablettes en outils professionnels de capture de données (codes-barres et RFID), va bénéficier, dans le cadre d'une convention signée précisément lundi dernier, d'un accompagnement de six à neuf mois qui servira de test grandeur nature à l'accélérateur drômois.