Jérôme Vuillemot, cofondateur de Vidcoin, prévoit de doubler de chiffre d'affaires cette année.
Créé en 2013 à Lyon par Jérôme Vuillemot et Aymeric Roffé, Vidcoin est devenu incontournable auprès des agences média et des éditeurs avec sa solution permettant aux annonceurs de diffuser leurs vidéos sur le web dans les meilleures conditions.
Si vous êtes utilisateur de smartphone, vous faites sûrement partie, sans le savoir, des 50 millions de personnes « touchées » chaque mois par Vidcoin. Car derrière les publicités vidéo que vous regardez peut se cacher la solution technologique mise au point par cette start-up lyonnaise : « Grâce à notre technologie, nous avons réussi à réduire la latence des vidéos publicitaires, permettant, pour l’utilisateur, une expérience améliorée, et pour l’éditeur, une augmentation de ses revenus », explique Jérôme Vuillemot, CEO de l’entreprise installée dans la Tour Part Dieu où elle emploie vingt personnes « dont la moitié en développement ».
Des recrutements prévus
Face à sa croissance, l’entreprise prévoit de doubler ses effectifs en R&D d’ici à douze mois : « Nous voulons garder notre longueur d’avance », poursuit le dirigeant qui prévoit de multiplier son chiffre d’affaires par deux cette année - il était de 1,4 million d’euros en 2016 - et d’atteindre les 150 millions d’utilisateurs mensuels à la fin de l’année. Vidcoin se rémunère en prenant entre 15 et 30 % sur les revenus enregistrés par l’annonceur.
Diversification en cours
Cette croissance est due notamment à sa diversification vers d’autres marchés : « Nous sommes historiquement présents auprès des éditeurs de jeux mobiles comme Pretty Simple qui édite Criminal Case. Nous souhaitons aujourd’hui nous développer auprès de la presse, de la musique, des sites de rencontres ou de micromessagerie », ambitionne le dirigeant qui va prochainement entrer en phase pilote chez Le Parisien. Globalement, Vidcoin est aujourd’hui intégrée dans une centaine d’applications mobiles et sites web.
Après avoir levé 1 million d'euros en 2014, Vidcoin n'exclut pas une prochaine opération pour poursuivre son développement, notamment à l'international où il réalise déjà 80 % de son activité : « Les Etats-Unis restent le plus gros marché publicitaire au monde », conclut le dirigeant.