Vienne-Condrieu Tourisme s’adapte aux conditions du moment qui privent le territoire de sa clientèle internationale. L’institution se réoriente et multiplie les offres auprès de son marché de proximité, le bassin lyonnais.

Avec 2 000 ans d’histoire, de vin et de gastronomie, le territoire de Vienne-Condrieu Tourisme ne manque pas d’atouts pour susciter la convivialité, au cœur de la Vallée de la Gastronomie. Auprès de ses 45 monuments classés et autant de restaurants dans un périmètre de taille modeste, il a complété son offre, au fil des années, par une série d’animations culturelles dont le fameux festival « Jazz à Vienne » qui lui a conféré une notoriété mondiale. Après pratiquement deux ans de mise en sommeil de la vie sociale, c’est cet ensemble cohérent que souhaite mettre en avant l'institution qui a sollicité ses acteurs du tourisme pour les mobiliser en direction de la clientèle lyonnaise, à une vingtaine de kilomètres de là.

En van, à moto ou en TER, c’est à 20 minutes

Habituellement, l’institution recense 1 800 000 journées-touristes par an, dont environ 30 % proviennent de l’international. « À 20 minutes de Lyon, nous voulons simplifier leur prise en charge et leur faire profiter des initiatives de nos professionnels », annonce Olivier Sanejouand, directeur général de Vienne-Condrieu Tourisme.

Déjà, avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes, des accords ont été conclus pour les TER. Et les mini-bus de « Rhône-Trip » ou les motos de « Moto-Pro 38 » assurent les transferts depuis Lyon jusqu’à Vienne et retour. Une façon de compenser l’absence relative de la clientèle internationale, celle qui arrive généralement par les croisières ou via l’œnotourisme haut de gamme. Habituellement, le secteur tourisme produit 64 millions d’euros de recette par an auprès des acteurs du territoire.

Condrieu et Côte Rôtie

Vienne-Condrieu Tourisme mise aussi sur ses deux appellations phares de Condrieu et Côte Rôtie. Une démarche est en cours pour que la destination « Vallée du Rhône-Condrieu-Côte Rôtie », déjà présente dans les départements de l’Isère et du Rhône, couvre l’ensemble du vignoble de ces deux prestigieuses appellations, y compris l’Ardèche et la Loire. La décision est attendue pour le mois de mai.