Le trajet moyen avec un véhicule Leo&Go est de 10 km.
Leo&Go
Un an après le lancement du système d’autopartage en free floating Leo&Go, ses dirigeants revendiquent aujourd’hui 10.000 utilisateurs et étendent le service.
L’autopartage en free floating de Leo&Go aurait séduit plus de 10.000 utilisateurs uniques depuis sa mise en service en septembre 2021. Le free floating ? Une forme de mobilité partagée qui met à disposition des véhicules sur des places banalisées dans la ville, le plus souvent sans réservation à partir d’une application, plutôt que dans une station et qui, selon Vincent Frey, le directeur lyonnais de cette filiale de Vulog, « doit permettre de trouver un véhicule en un quart d’heure à pied de l’endroit où l’on se trouve ».
L’entreprise ne communique pas - « pour l’instant », souffle son dirigeant sur son chiffre d’affaires ni sur le volume de courses. Celui-ci précise tout de même qu’avec une moyenne d’âge de 32 ans, l’utilisateur de l’une des 300 petites voitures peut être étudiant - l’Emlyon a ainsi un partenariat avec la PME -, mais aussi un professionnel qui relie l’aéroport de Saint-Exupéry ou, souvent, un particulier qui ne possède pas de voiture ou la remplace par le service.
Les trajets en Leo&Go ne se substituent pas à ceux des TCL
« Le trajet moyen, de plus de 10 km, nous a montré que les trajets en Leo&Go ne se substituent pas à ceux des TCL, poursuit-il. Et certains clients les louent même pour trois jours ou plus pour un séjour à la montagne… La grande variété de trajets révèle qu’on a une utilité sur des usages complémentaires aux transports en commun ou au vélo ».
Si le nombre de voitures reste stable aujourd’hui, le périmètre d’utilisation de Leo&Go s'agrandit et comprendra désormais, outre Lyon et Villeurbanne, Caluire-et-Cuire et Écully. Et, annonce encore Vincent Frey, « nous devrions ouvrir de nouvelles implantations d’ici à la fin de l’année dans d’autres communes de la zone à faibles émissions, la ZFE ». Les véhicules de Leo&Go, des Toyota Yaris et des Peugeot e-208, hybrides et électriques, se présentent aussi comme une alternative aux voitures thermiques dans la ZFE en cours de déploiement.