Né il y a quatre ans sur le marché balbutiant de l’objet connecté, le Sido (Showroom de l’intelligence des objets) se retrouve aujourd'hui au cœur des sujets d'intérêt puisque désormais, 72 % des industries européennes ont prévu d’investir dans l’IOT ces trois prochaines années.

« Les exposants obtiennent maintenant de vrais leads sur le salon » se félicite Paola Jesson, co-fondatrice du SIdO qui souligne aussi le succès de la plateforme de prise de rendez-vous en tête à tête (700 rendez-vous sur l’édition 2017). D’après une étude interne, 45 % des visiteurs (7.500 d’ores et déjà enregistrés pour l’édition 2018) sont en recherche d’idées, de retour d’expérience et 55 % ont déjà dans un projet concret et sont à la recherche de partenaires.

17 start-up auralpines

En somme, le SIdO (repris en 2016 par le groupe Info Pro Digital) est arrivé au bon moment sur le bon créneau. Sur cette nouvelle édition, qui se déroulera les 4 et 5 avril à la Cité internationale de Lyon, 350 exposants sont attendus (+ 25 %) dont 55 start-up parmi lesquelles 17 sont auralpines. Les thèmes phare du salon ? Intelligence artificielle et data analytics, sécurité, connectivité et 5G, nouvelles interfaces homme-machine et bien sûr, la fameuse blockchain.

Accélérer le développement technologique des entreprises 

Des entreprises aujourd’hui sur le devant de la scène ont pris leur envol grâce à des partenariats noués via le SIdO fait remarquer Paola Jesson, comme Enerbee ou Euvéka. « C’est tout à fait le but du salon : accélérer le développement technologique des entreprises en leur permettant de trouver des partenaires » confirme Stéphanie Gibert, cofondatrice. Au final, les produits finis sont finalement minoritaires parmi les exposants. Les compétences sont plutôt variées : conseil en innovation, hardware et software, solutions de connectivité, plateforme de gestion de datas, sécurité, laboratoire…

Pour autant, tout n’est pas encore clair pour tout le monde et les organisatrices du Sido ont décidé d’aller plus loin dans l’évangélisation de l’IOT avec, pour la première fois, des master class d’une demi-journée (payantes) : « saisir le potentiel de l’Iot pour l’entreprise », « de la stratégie au prototypage rapide », « du prototype au déploiement de projet », « le design thinking ».

Ces master class s’ajoutent aux 55 conférences « how to » animées par quelque 200 speakers dont certains sont de véritables stars dans leur domaine : Tony Fadell de Nest, Max Amordeluso d’Amazon’s Alexa, Gilles Babinet de Digital Champion, Alexandre Cadain d’Anima.ai, Ludovic Le Moan de Sigfox, Nicolas Sekkaki d’IBM France, Béatrice Felder d’Orange Business Services ou encore Benoit Tiers de la SNCF. L’idée : parler du futur de l’IoT.