Guillaume Palma et Emmanuel Janik, responsable du site entré au capital de SP Coating.
C.D.
Issue de Serpay à Décines, la société en peinture industrielle SP Coating investit dans son outil de production et s'attaque à de nouveaux marchés.
Spécialisée dans la serrurerie-métallerie pour le bâtiment, l’entreprise familiale Serpay a été créée en 1999 à Décines par Jean Palma. Son fils Guillaume est entré dans l’entreprise dix ans plus tard, avant de la reprendre officiellement en 2015. En trois ans, il l’a développée à vitesse grand V, doublant son chiffre d’affaires grâce au développement commercial de l’activité métallerie. Dans le même temps, il a investi pour intégrer une activité de traitement de surface, auparavant sous-traitée. Après trois années de croissance intense (CA 2019 de 2,7 M€ réalisé avec 20 personnes), Guillaume Palma, accompagné par Michaël Hervouet, conseil en stratégie, se pose pour réfléchir à l’avenir de l’entreprise. Décision est alors prise de sortir l’activité « peinture industrielle » du périmètre de Serpay pour en faire une entité à part entière. Après avoir officiellement créé SP Coating en 2019, cette dernière vient de s’installer sur un site de 2.400 m² couverts à Décines.
Des innovations pour prolonger la croissance
L’usine est équipée d’une sableuse automatique à plat d’une capacité de 600 m² par jour et de deux chaînes de peinture (4,5 et 9 mètres de long). Au-delà du secteur, historique - le bâtiment -, SP Coating veut s’adresser aux tôleries et métalleries à qui elle va proposer trois offres innovantes : « One Stop Coating », un service de traçabilité automatique par mail de l’avancement des commandes ; le « paint drive », une prestation de service express dans la journée avec un planning de réservation en ligne ; et le pick and drop » où SP Coating se charge du transport des pièces à peindre (dans un rayon de 30 km). Avec ses investissements en machines - 1 million d’euros environ - et ses offres commerciales innovantes, Guillaume Palma entend bien « dépoussiérer la profession ».
Cet article a été publié dans le numéro 2439 de Bref Eco.