Les flexibles sont extrudés et assemblés dans une salle blanche.
Fabricant de flexibles et raccords à destination des industriels, Gecitech entend accélérer à l'international et notamment en Asie.
L'entreprise a été fondée il y a 32 ans par Jean Favre et son fils, Patrick, rejoints ensuite par Alain, le frère de ce dernier. Située à Mions, l’entreprise a réalisé en 2017, un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros avec une centaine de personnes. Elle mise sur deux pôles d’activités : le secteur des industries à haute pression (nucléaire, construction navale, etc.), orienté vers le national ; et le secteur APC (alimentaire, pharmaceutique, cosmétique et biotech), qui pèse aujourd’hui 70 % de son chiffre d’affaires. Une branche qui porte Gecitech, en France, mais aussi à l’étranger. La société, qui réalise 43 % de son activité dans ce domaine à l’étranger, compte aujourd’hui deux filiales (Gecitech USA et Gecitech Asia, au Japon) et est en train de finaliser l’ouverture d’une troisième entité sur le continent asiatique. Les flexibles sont quant à eux fabriqués et assemblés dans les 26.000 m2 d’usines (fabrication des raccords inox, des flexibles, assemblage et atelier de soudure) situés à Mions. Gecitech compte parmi ses clients des entreprises comme Novartis, Sanofi, Danone ou encore Nestlé.
Le marché de la maintenance prédictive
Outre sa fabrication 100 % française, Gecitech mise également sur ses capacités de maintenance : « Nous avons besoin d’une traçabilité totale en particulier quand le flexible est en contact avec des denrées ou des vaccins. On doit pouvoir faire des tests de pression, des opérations de nettoyage ou encore des contrôles en endoscopie », détaille Patrick Favre, Pdg de l’entreprise. Pour assurer cette qualité, Gecitech a développé un nouveau système, « Tracability by Gecitech », où l’entreprise incorpore des puces RFID (ou grave des QRCode) aux flexibles. « Cela permet au client de suivre l’état et la position de chaque flexible. Comme c’est un système ouvert, il peut nous commander d’autres puces, les placer sur les outils de son choix, et s’en servir pour monitorer l’ensemble de son usine », explique Patrick Favre. En phase de commercialisation, le système attire des clients en dehors du cercle habituel de Gecitech (équipements mobiles, de location) et même des acteurs en dehors du monde des flexibles.
Cet article a été publié dans le numéro 2353 de Bref Eco.