Pour faciliter le travail des associations dans la collecte des dons et lutter contre la baisse de ceux-ci, la société lyonnaise Dreamer propose une plateforme numérique qui vient d'être lancée.

C’est en faisant le constat que seulement 7 % des dons se faisaient en ligne et que ceux-ci étaient en baisse de 4,2 %, en 2018, qu’est venue à Emilie Stévenin l’idée de créer Dreamer, à Lucenay (Rhône). Cette SAS au capital de 20.000 euros propose désormais une plateforme digitale de collecte des dons. Pour la rendre attractive auprès des donateurs, Emilie Stévenin s’est entourée de six personnalités médiatiques, chacune étant engagée auprès d’une association.

Six personnalités au service d'une association

Pour débuter, Dreamer a passé un accord avec des sportifs (Sidney Govou et Jo-Wilfried Tsonga), un restaurateur (Christian Têtedoie) et des personnalités des médias, Joakim Latzko (Plus Belle la Vie), Joan Faggianelli (Gulli) et Angie maman 2.0 (You Tubeuse). Chacune d’entre elles, dans sa spécialité, s’est engagée à réaliser pour un donateur tiré au sort « une journée de rêve en sa compagnie ».

Les associations qui souhaitent profiter des services de Dreamer et de la notoriété de ces personnalités ne s’occupent de rien. « En gérant tout de A à Z, nous souhaitons devenir un facilitateur de collecte pour inverser une tendance négative et créer un nouvel élan de solidarité », explique Emilie Stevenin.

Deux campagnes par an

Dreamer organise chaque campagne de collecte au profit des associations durant deux mois. Les dons transitent par l’organisme spécialisé Stripe. « Je compte organiser deux campagnes de collecte par an », envisage Emilie Stévenin, passée par le concours Lyon Start Up.

Pour rémunérer ses services, Dreamer demande aux associations un pourcentage perçu sur les dons « qui sera plafonné en dessous de 20 % », précise Emilie Stévenin. La prochaine campagne de collecte aura lieu à la fin de cette année, avec six autres personnalités.