La nouvelle promo d’entrepreneurs autour de Christophe Chevalier (au 1er plan à gauche) PDG du groupe Archer, initiateur de Start-up de territoire et gérant d’Arcoop et de Laurent Monnet (au 1er plan à droite), président de la Fab.t et vice-président Économie à Valence Romans Agglo.
Chrystel Bresson
Lancée en octobre 2022 à Valence, l’Ecole des entrepreneurs portée par le dispositif Start-up de territoire et la Fab.t, accueille sa 2e promotion. Un programme de formation de quatre mois pour douze porteurs de projets à impact, en faveur de l’économie sociale et solidaire.
Financées par le Programme d’Investissement Avenir (PIA) à hauteur de 10 000 € par formation, ces dernières s’affichent comme une parfaite opportunité pour préciser son positionnement, acquérir une posture entrepreneuriale ou encore définir sa stratégie de communication. Une aubaine donc pour ceux qui participent à cette nouvelle session.
Elle accueille des projets tous aussi différents les uns que les autres : meubles en bois pour enfant, photos pour entreprises responsables, institut de beauté solidaire… « Il est indispensable d’accompagner les futurs entrepreneurs qui ont de bonnes idées au moment où ils se lancent, quand ils réfléchissent à leur structure juridique notamment » explique Christophe Chevalier, président du groupe Archer, initiateur de Start-up de territoire et gérant d’Arcoop qui porte le programme de cette école animée par un comité composé de la French Tech, de centres sociaux du territoire et de nombreux entrepreneurs.
Inscrire son activité dans un contexte économique qui permette d’en vivre
Si l’Ecole des entrepreneurs, coportée par Valence Romans Agglo et le Département de la Drôme, propose le b.a.-ba en matière numérique, juridique et de gestion, elle s’appuie sur des intervenants eux-mêmes entrepreneurs ou responsables de structures ancrées sur le territoire. Un atout indéniable renforcé par un tutorat assuré par des chefs d'entreprise pour chacun des créateurs. « La plus grande spécificité de cette formation réside dans l’ardente obligation d’inscrire son activité dans un contexte économique qui permette d’en vivre », souligne Christophe Chevalier.
La Boussole, un outil de mesure
Car si le projet doit adhérer à une vision de développement durable, il est impératif qu’il adopte un modèle économique viable. « Pour qu’un projet réponde à un certain nombre de critères et afin d’envisager des pistes d’amélioration, nous avons également créé La Boussole, un outil de mesure qui prend en compte le modèle économique, l’aspect social et sociétal, écologique et l’impact du projet sur le territoire », souligne Laurent Monnet, président de la Fab.t et vice-président Économie à Valence Romans Agglo.
Un outil qui servira sans doute le projet de ceux qui viennent de terminer la première session, à l’image de Sophie Biet-Turlan et de son agence d’optimisation et d’organisation de l’habitat en direction des familles recomposées, celles endeuillées ou encore des personnes âgées ou à mobilité réduite. « Mon projet était déjà mûrement réfléchi, mais la formation, à raison d’une journée par semaine est venue le nourrir par les rencontres que j’ai faites à cette occasion », explique celle qui s’est installée dans le Vercors.