Vulcania a connu un été "historique", jamais vu depuis 2013.
Geneviève Colonna d'Istria
Entre l’inauguration en mars du plus grand planétarium de France et l’accueil d’une étape du Tour de France en juillet, Vulcania a vu sa fréquentation monter en flèche cette année.
« Nous n’avions plus vu de tels résultats depuis quinze ans ! ». À l’heure du premier bilan 2023, les responsables du parc auvergnat avaient le sourire, jeudi. Vulcania dont la fréquentation annuelle s’était stabilisée autour de 330 000 visiteurs ces dernières années, devrait franchir le cap des 370 000 visiteurs en 2023, dont 185 000 pour juillet-août. Concrètement, cela signifie que Vulcania a accueilli 51 000 visiteurs supplémentaires depuis le début de la saison, sachant que le parc ne refermera ses portes au public qu’après les vacances de Toussaint.
Un été historique
« Nous sommes sur une hausse moyenne de 19 % depuis l’ouverture et de +13 % en haute saison. C’est un été historique, jamais vu depuis 2013 », s’enthousiasme Sophie Rognon, directrice de Vulcania depuis cette année. Le chiffre d’affaires également est à la hausse d’environ 15 % et devrait se stabiliser autour de 12 millions d'euros.
Plusieurs facteurs expliquent ces bonnes performances. Tout d’abord, l’ouverture en mars dernier du plus grand planétarium de France au cœur du parc s’est avérée payante avec en moyenne 800 personnes par jour. « Il y a eu également un effet Tour de France passé par Vulcania lors de l’étape du 11 juillet, souligne Frédéric Bonnichon, président de Vulcania. Cet évènement a été une formidable vitrine pour le tourisme en Auvergne qui va certainement se ressentir encore dans les années à venir ». Enfin, les investissements de ces dernières années comme le roller-coster Namuzu continuent d’attirer les adeptes de sensations fortes.
77 % des visiteurs hors Auvergne
Si les Auvergnats représentent 33 % du visitorat, d'autres régions sont bien représentées comme Rhône-Alpes (21 %) et l’Île-de-France (13 %). L'objectif est maintenant d'inscrire de tels résultats dans la durée. Les prochaines nouveautés importantes n’interviendront cependant que « d’ici deux ou trois ans ». La question récurrente de la construction sur place de places d’hébergement devrait également alimenter à nouveau la réflexion des gestionnaires.