Le gîte-restauration de Saint-Martin-de-Valamas, au bord de la Dolce Via.
JFB
La Dolce Via, itinéraire de véloroute qui emprunte l’ex-voie ferrée entre La Voulte-sur-Rhône et Saint-Agrève, soit 90 kilomètres de parcours pittoresque le long des canyons ardéchois, a remporté le prix de la véloroute de l’année 2020.
La dernière édition du « Fiets en Wandelbeurs », salon spécialisé leader européen sur le cyclotourisme européen qui s’est tenue à Utrecht (Pays-Bas), a rendu son verdict. Il a réservé son premier prix à la Dolce Via devant d’autres parcours concurrents tels que l’Eurovélo 3 de Belgique, la Sydkustleden de Suède ou la Vallée du Loir en France. La distinction récompense les efforts entrepris par les aménageurs de cet itinéraire qui l’ont sauvé d’un deuxième naufrage après l’arrêt de son exploitation ferroviaire en 1968.
Reliée à la Via Rhôna
Reliée à la Via Rhôna, la Dolce Via s’est construite en plusieurs étapes depuis la vallée du Rhône jusqu’aux sommets des Boutières en passant par Lamastre et Le Cheylard. Aujourd’hui, les cyclotouristes l’empruntant irriguent plusieurs opérateurs locaux : halte gourmande chez Terre Adelice à Saint-Sauveur-de-Montagut, halte aventurière chez Aquarock Aventure à Saint-Michel de Chabrillanoux, halte pédagogique et patrimoniale à la Maison du Bijou en complément au festival biennal du Bijou à Saint-Martin de-Valamas… Ici, en bordure de la Dolce Via, offrant une pause idéale au confluent de trois rivières, il est prévu l’ouverture d’un gîte de huit chambres, avec restauration. Depuis le Cheylard, la Dolce Via se poursuit vers Lamastre, terminus du chemin de fer de l’Ardèche (ex-Mastrou) vers Tournon. Avec près de 100.000 clients par an, c’est le quatrième site le plus visité du département…
La filière vélo : 5 milliards d’euros de retombées économiques en France
Cette Dolce Via est une illustration de l’essor rencontré par cette forme de tourisme. En six ans, le nombre d’itinéraires cyclistes a doublé. Selon une étude d’Atout France, le secteur du vélo dans son ensemble génère 5 milliards d’euros de retombées économiques en France, dont près de la moitié provient du seul tourisme. Et le cyclotourisme pratiqué par la clientèle internationale représente d’ores et déjà plus de 25 % du marché français et est appelé à croître.