L’ancien site d’Orange Labs à Meylan est le programme phare de la réhabilitation des bâtiments économiques sur Inovallée.
DR/Innovallée
Sans foncier, pas d’installation d’entreprises. Dans un contexte local de raréfaction du foncier, la technopole Inovallée - Grenoble Alpes Technopole - a fait de ce sujet un enjeu capital pour son avenir.
Développé initialement dans une logique de mixité entre ses activités tertiaires, de production et de recherche, et un habitat collectif et individuel, le site d’Inovallée travaille depuis des années à la densification des surfaces allouées aux entreprises. Avec, comme priorité, des espaces dédiés aux activités de smart technologies qui représentent aujourd’hui un tiers des 11.000 emplois de la technopole. « Elles sont en forte croissance et manquent d’ateliers pour assurer la fabrication de leurs produits », rappelle la direction de l’association.
Installée sur les communes de Meylan et Montbonnot, dans la métropole grenobloise, Inovallée peut compter sur la dynamique des promoteurs. Ainsi, le programme Arteparc, développé par Artéa, illustre à la fois l’attractivité d’Inovallée pour les investisseurs et les exigences de construction et de vie au travail : jardin en permaculture, bâtiments HQE, matériaux composites de bois recyclé, pôle services, etc.
Priorité à la réhabilitation
La densification n’est pas le seul challenge à relever. Au sein d’Inovallée, il s’agit également de « contribuer aux enjeux climatiques en construisant ou en réhabilitant des bâtiments à haute performance énergétique (afin) de préserver ce qui a toujours fait la force d’Inovallée : la qualité de vie ».
Mais le temps du foncier aisément disponible est révolu. Et le PPRI affiche une couleur violette, synonyme d’interdiction de nouvelles constructions. La réhabilitation s’impose donc comme l’option numéro un, à l’exemple du chantier prévu sur l’ancien tènement de PLM (Paul-Louis Merlin) et ses 7.000 m² de bâtiment. C’est aussi le cas sur le programme majeur de réaménagement de l’ancien site d’Orange Labs qui, avec cinq hectares d’un terrain arboré et une constellation de sept bâtiments pour 16.500 m² de surface de plancher, pourrait devenir un exemple de rénovation labellisé Passivhaus.
Cet article a été publié dans le numéro 2495 de Bref Eco.