Valentine Rey, vendeuse-caviste, au Bar O'Bulles Jalliance de Die.
JFB
Pour cette série d’été, Bref Eco vous propose de plonger au cœur du tourisme de savoir-faire dans ces entreprises toujours plus nombreuses à ouvrir leurs portes pour faire découvrir au public comment sont fabriqués leurs produits. Aujourd’hui, escale à Die, capitale de la Clairette. La cave coopérative s'est dotée il y a quelques mois de nouveaux espaces afin de mieux accueillir les visiteurs qui s'y pressent quasiment depuis le début de son aventure, dans les années 1950... et qui souhaitent en repartir avec des souvenirs pétillants.
La cave coopérative de Die est une véritable institution historique. Elle existe depuis 1950 et accueille des visiteurs quasiment depuis cette époque. Elle fédère aujourd’hui 210 viticulteurs et, sur les 1.600 hectares de l’Appellation d’Origine Protégée (AOP), elle en totalise à elle seule 1.200. Désormais connue sous la marque Jaillance, cette cave coopérative est ouverte aux visiteurs 365 jours par an, 7 jours sur 7, et contribue à la commercialisation de la production. Car ici, sur un espace de 300 m², est proposée la totalité de la gamme Jaillance : les six clairettes, auxquelles il faut ajouter les deux dernières lancées ce printemps : l’une zéro alcool et l’autre pour les cocktails. Mais aussi d’autres vins effervescents, tels que les crémants (Die, Bordeaux et Loire), et les appellations Vouvray, Saumur…
Cette offre liquide est aussi complétée par une sélection des meilleurs produits du terroir local, comme le nougat, les ravioles… Ce qui fait que rares sont ceux qui, parmi les 33.000 visiteurs qui en franchissent le seuil, chaque année, en repartent les mains vides.
Le musée O’Bulles et le bar O’Bulles
Parallèlement à ce lieu, a été aménagé dans 500 m² mitoyens, sur un ex-espace de stockage, le musée O’Bulles. Pour un accès fixé à 5 euros, y sont présentés et commentés l’histoire et le savoir-faire de cette appellation qui a fait le tour du monde. Elle révèle aussi quelques-uns des secrets de sa fabrication. Et la visite se termine par une dégustation au bar O’Bulles. En 2023, le musée O’Bulles a totalisé 6.000 entrées.
A trottinette électrique, dans les vignobles
Durant la saison estivale, et avec l’aide d’un partenaire local, sont proposées des balades accompagnées et commentées à bord de trottinettes électriques pour partir à la conquête des vignobles environnants...
Les visites représentent une activité importante du chiffre d’affaires
L’accueil des visiteurs connaît son pic de fréquentation en été. L’effectif dédié passe ainsi de 4 collaborateurs permanents à 10 (dont 6 saisonniers). Sur les 33.000 visiteurs comptabilisés l’année dernière, près de 11 % sont constitués par la clientèle étrangère, en provenance de 23 pays différents. Les Pays-Bas, la Belgique et la Suisse constituent le trio de tête. Ils ont acheté sur place 373.000 bouteilles, ce qui représente un chiffre d’affaires de près de 2 millions d’euros. « D’une façon générale l’essentiel de la fréquentation est familial et ici, le ticket moyen est en hausse », observe Valentine Rey, vendeuse-caviste. C’est bien pour cela que le développement du tourisme et de l'œnotourisme figure parmi les axes de croissance de Jaillance. Toujours afin d’élargir la cible de fréquentation du site, est aussi envisagé l’accueil de groupes de taille moyenne pour des réunions d’entreprises.