Lors de sa dernière visite en Haute-Savoie, le Président de la République a annoncé que l’État serait aux côtés du Conseil départemental de Haute-Savoie et de la Région Auvergne Rhône Alpes pour réaliser l’extension du Léman Express jusqu’au Mont-Blanc.
Les choses n'ont pas traîné. Moins de trois mois après l’inauguration du premier réseau express régional transfrontalier européen, c’est une annonce sur laquelle se sont engouffrés les élus et les milieux économiques présents, « une avancée historique pour la desserte ferroviaire entre La Roche-sur-Foron et Saint-Gervais-les-Bains ». L’amélioration de cette desserte ferroviaire doit permettre le doublement du cadencement, d’un train par heure et par sens, à deux trains par heure et par sens. Cela nécessite d’importants investissements : modernisation de la signalisation ferroviaire et automatisation, modernisation de l’alimentation électrique de la ligne, ainsi que de nombreux investissements de génie civil sur la ligne, indispensables pour augmenter la vitesse.
160 millions d'investissement
Le coût de ces investissements est estimé à 160 millions d’euros. Christian Monteil, président du Conseil départemental de Haute-Savoie, s’est engagé à financer ces investissements à hauteur de 50 millions d’euros et proposera à l’Assemblée départementale de statuer dans les meilleurs délais sur ce montant. La Région Auvergne-Rhône-Alpes apportera également 50 millions d’euros, et l’État 60 millions d’euros a indiqué le Président de la République.
Parallèlement, Christian Monteil a demandé au Président de la République de raccourcir de cinq ans le délai initial de réalisation des travaux, qui était programmé à horizon 2030. Une demande entendue par Emmanuel Macron. Cette décision collective doit permettre de répondre aux enjeux de mobilité et de qualité de l’air et de vie dans la vallée de l’Arve.