Botanic veut fluidifier le parcours client entre magasins physiques et outils digitaux.
Damien Bresson
D’ici deux ans, Botanic espère se hisser au rang de jardinerie préférée des Français avec un taux de satisfaction client supérieur à 8,5 (baromètre Consumer Lab) et au moins 70 % pour les salariés (baromètre social Botanic/Wityfit).
Au passage, le groupe haut-savoyard, dont les ventes progressent de 4 à 5 % par an, compte bien renouer avec une croissance à deux chiffres. Pour ce faire, il poursuit la transformation de ses points de vente à travers un plan d’investissements de 20 millions d’euros entrepris en 2017.
Les magasins transformés
A ce jour, 35 sites ont déjà été repensés en fonction des usages clients : plantes et décorations mixées, marché bio qui s’impose comme un véritable magasin dans le magasin, espaces santé et bien-être animés par des naturopathes, nouvelle animalerie avec une gamme alternative de nourriture sans céréales, adaptée aux métabolismes des chats et des chiens. « Ce n’est pas la première fois que nous développons une marque propre, précise Luc Blanchet, son président. Lorsque nous le faisons, c’est avec la volonté d’apporter une réelle valeur ajoutée à nos clients. » Au printemps prochain, une dizaine de points de vente supplémentaires auront adopté le nouveau concept de magasins.
Début 2018, une nouvelle organisation se mettra en place pour développer des services transversaux donnant une plus grande agilité de fonctionnement. Elle comprendra, entre autres, une direction « expérience clients » chargée de définir la stratégie commerciale autour des usages clients et un pôle « performance des flux ». Trois missions spéciales vont être créées pour développer l’activité alimentaire bio, professionnaliser le service relations clients en magasin et gérer les flux logistiques du végétal.
Cap à l’Ouest
Courant octobre, Botanic, qui a réalisé lors du dernier exercice, un chiffre d'affaires de 364 millions d'euros avec 2.000 personnes, a par ailleurs réorganisé son capital, en réaffirmant son caractère familial. Les familles fondatrices, Blanchet et Bouchet, toujours actives dans la production horticole, ont racheté une partie des titres cédés par les Verdonnet, également présents depuis le début de l’aventure. Elles restent à l’affût des opportunités d’implantation de nouveaux magasins, notamment dans l’Ouest de la France où l’enseigne est moins présente.
Cet article a été publié dans le numéro 2310 de Bref Eco.