Hyvolution a attiré 800 participants lors de l'édition 2018.
Hyvolution
Le prochain salon de la filière hydrogène, Hyvolution, se déroule au Parc Floral de Paris, les 4 et 5 février prochain. Compte tenu de l’évolution de cet événement, GL Events, son propriétaire et organisateur, réfléchit à son avenir. Et Lyon pourrait être sa prochaine destination…
Avec, pour partenaire principal, l’Association française pour l’hydrogène et les Piles à Combustible (Afhypac), Hyvolution prend cette année une nouvelle dimension, pour sa troisième édition biennale. On y dénombrera une centaine d’exposants, soit une progression de 50 % par rapport à l’édition de 2018.
Le visitorat (800 participants en 2018) est composé pour 30 % de spécialistes de l’hydrogène, 25 % du secteur de l’énergie, 24 % du secteur de la mobilité, 11 % des collectivités… Plus de 1.200 visiteurs sont attendus cette année. L’engouement est porté par l’intérêt grandissant de cette filière, légitimé par les défis et les injonctions politiques : décarboner 10 % de l’hydrogène à l’horizon 2023, puis entre 20 et 40 % d’ici 2028, développer des solutions zéro émissions pour les transports…
Un rythme annuel à partir de 2021
Les avancées industrielles se multiplient en parallèle, comme l’annonce de la construction de la première usine de Symbio dans la région lyonnaise, et aussi les initiatives de plusieurs opérateurs. La SNCF a annoncé le déploiement de lignes à hydrogène en France, dès 2022, en Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté et Grand Est. BMW et Peugeot vont lancer l’année prochaine des véhicules à hydrogène. C’est pour ce faisceau de raisons qu’à partir de 2021, Hyvolution sera annuel.
Quant à Auvergne-Rhône-Alpes, 80 % des intervenants de cette filière y sont représentés, une région qui affiche ses ambitions en la matière et qui s'est engagée dans le programme européen ZEV. Un positionnement lyonnais d'Hyvolution aurait donc toute sa pertinence pour accueillir une prochaine localisation d’Hyvolution. « Nous réfléchissons à plusieurs options, son maintien à Paris, son internalisation dans une ville européenne ou Lyon qui peut être un choix légitime », déclare Pierre Buchou, directeur du Salon.